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À voir autour

L’eau dirigée - Frantz Mayor de Montricher, le pharaon provençal

L’eau dirigée - Frantz Mayor de Montricher, le pharaon provençal
Crédit : EDIKOM-P. Hubner

Description

Nous vous invitons à découvrir un Pays d’Aix où l’eau est déviée, conduite pour répandre la vie.
A Bouc-Bel-Air, vous admirerez la transformation éclatante d’une source en un jardin « remarquable » du XVIIe siècle ponctué de bassins étagés, jets d’eau et fontaines. A Cabriès, le Lac bleu, bassin de décantation du canal de Montricher invite à la balade et surprend par sa richesse ornithologique. Une partie de son eau fut dirigée vers Calas, alimentant lavoir et bornes-fontaines ; sa déverse est à l’origine d’une source (l’Infernet) qui vous mènera à Vitrolles, pour une balade incontournable dans le silence des sous-bois. Aux Pennes-Mirabeau, la fontaine et son lavoir marquent l’aboutissement des travaux du marquis Vento pour amener l’eau au village. Le majestueux aqueduc de Roquefavour, le plus grand ouvrage en pierre au monde, vous incitera à randonner et à bénéficier d’une vue incroyable. De retour sur Aix, ne manquez pas Saint-Pons et son joli pont classé, jeté sur un méandre de l’Arc.

Informations techniques

Voiture
Difficulté
Très facile
Dist.
76 km
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Profil altimétrique

Point de départ

13170   Les Pennes-Mirabeau
Lat : 43.425835Lng : 5.294845

Étapes

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2

LES PENNES MIRABEAU : La fontaine de Vento ou des 4 canons (43°24'35.93"N 5°18'38.44"E)

Située au vieux village des Pennes, place Léon Depeyres, la fontaine des 4 canons, doublée d’un lavoir et d’un abreuvoir, est appelée aussi fontaine de Vento et date de 1762. Jusqu’à cette date les Pennois n’avaient que l'eau de pluie et quelques puits pour étancher leur soif et subvenir à leurs besoins. C'est le marquis Louis-Nicolas de Vento qui y amena l'eau de la source de Marthe située dans les collines au-dessus de la Renardière, en faisant creuser une galerie longue de 800 mètres. Pour l’époque et pour ce petit village perché, il s'agit de travaux gigantesques réalisés pour partie en pleine roche afin de passer sous les remparts. Cette galerie fut entamée par les deux extrémités, les ouvriers, des mineurs de Gardanne, étaient commandés par des géomètres s’orientant à la boussole afin de se retrouver au milieu de la percée. L’eau arriva ainsi par 4 canons que l’on peut voir sur la fontaine, qui est adossée à la roche, en contre-bas de la route. En 1922, la fontaine de Vento et sa canalisation sont officiellement données à la ville, par M. Léon Depeyres. Son eau est par la suite élevée au sommet du village dans un réservoir permettant ainsi aux habitants des Pennes-Mirabeau de jouir à partir de 1932 d’une eau en quantité suffisante… et à la pile (l’évier de pierre traditionnel en Provence). La municipalité a fait restaurer la fontaine et le lavoir en 2007, avec le soutien de l'association Fontaines en France.

D113 13170 Les pennes-mirabeau
- Office de Tourisme d'Aix-en-Provence -
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3

VITROLLES : La source de l’Infernet (43°25'57.61"N 5°17'57.36"E)

La Cadière, cette rivière de 13 km, qui traverse plusieurs communes, les Pennes-Mirabeau, Vitrolles, Saint-Victoret et Gignac-la-Nerthe, avant de se jeter dans l’étang de Bolmon à Marignane, prend sa source dans le vallon de l’Infernet. La source de l’Infernet, est située au pied du massif karstique de l’Arbois, ce type de relief dans lequel l'eau s’infiltre, creuse des cavités et donne ainsi parfois naissance à des résurgences, comme c’est le cas ici. La première inscription connue au cadastre de cette source remonte à 1678, mais elle semble en grande partie alimentée de nos jours par les infiltrations du bassin du Réaltor aménagé au XIXe siècle et situé en amont, à Cabriès. Les communes des Pennes Mirabeau et de Vitrolles se sont longtemps disputées cette source conduisant à nombre de procès, mais en 1928 c’est à la ville de Vitrolles que revient le droit de pompage de l’eau, lui permettant d’alimenter le hameau des Pinchinades. La source en elle-même est atteinte à partir du chemin des Pinchinades, à Vitrolles, à l'issue d'une agréable petite promenade en sous-bois, en remontant les méandres du ruisseau. Elle se dévoile alors, sortant de la roche avec panache, en une belle petite cascade. Cette balade s’inscrit dans le circuit du GR 2013 et peut se poursuivre en remontant sur le plateau à quelques mètres de l’ancienne grande salle de spectacle de Vitrolles, oeuvre de Rudy Ricciotti, l’architecte du MUCEM et du Pavillon Noir d’Aix et même de rejoindre la gare TGV. L’Infernet est accessible par le Chemin vert créé par la municipalité de Vitrolles pour inciter les habitants à accéder aux espaces naturels. A proximité à Vitrolles Fontaine place de la République Cette fontaine, située sur la place principale du vieux village fut édifiée en 1894, d’après les plans des architectes Denizet et Roucayrol après la construction du canal de Marseille, alimentée donc par les eaux de la Durance. Elle facilita grandement la vie des villageois qui étaient auparavant contraints d’aller puiser l’eau dans l’un des deux puits communaux, situés à l’extérieur du village. Assise sur une vasque en pierre de Cassis, une pyramide réalisée en marbre rouge de Vitrolles est surmontée d’une Marianne, symbole de la République. Cette fontaine a certainement été réalisée par le grand marbrier marseillais Jules Cantini, qui est l’un des deux donateurs avec le Conseiller général. Le lac de la Tuilière Situé dans le quartier sud, juste à côté du domaine de Fontblanche, le lac de la Tuilière est un cadre très agréable pour une promenade au bord de l’eau à proximité immédiate d’un espace culturel majeur combinant théâtre, salle de spectacle et salle d’exposition et qui accueille depuis 16 ans le Charlie Jazz Festival. Bien que créé par l’homme, le lac de la Tuilière, qui constitue autant un espace décoratif et paysager, qu’un lieu de loisir et un bassin de régulation des eaux pluviales est une zone assez sauvage d’aspect où l’on peut découvrir une faune assez nombreuse et diversifiée ; en hiver, ce plan d’eau d’une surface de 27 000 m², fournit la tranquillité et la nourriture nécessaires à de nombreux oiseaux d’eau. Suite à une convention signée avec la Ville de Vitrolles, des membres de la Ligue de la Protection des Oiseaux mettent à disposition du matériel pour les observer et fournissent des explications sur leur mode de vie. Le lac est interdit à la baignade mais, classé en 2e catégorie, la pêche à la carpe, black-bass, brochet et truite y est autorisée toute l’année sous réserve d’avoir une carte de pêche. Un Chemin vert a été créé pour inciter les habitants à passer de la ville aux espaces naturels liant le centre-ville, au lac et au parc de Fontblanche mais aussi à la source de l’Infernet et au parc du Griffon, le plus grand espace vert vitrollais en zone urbaine. Plage des Marettes La plage des Marettes est l’unique point d’accès à l’eau salée en Pays d’Aix. Composée d'une longue étendue de sable aménagée d’un ponton en bois, elle est bordée de tamaris, qui lors de leur floraison donnent un certain charme à cet espace de l’Etang de Berre. La plage, accessible à tous et surveillée du 15 juin au 31 août, est très agréable en été pour se détendre au soleil, se baigner dans une eau dont la qualité est rigoureusement contrôlée ou simplement se promener. Toilettes et douches sur place. Accès handicapés, point information et parking.

D113 13127 Vitrolles
- Office de Tourisme d'Aix-en-Provence -
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7

VENTABREN : Aqueduc de Roquefavour (43°30'59.58"N 5°18'47.43"E)

Construit entre 1841 et 1847 par l’ingénieur des Ponts et Chaussée Franz Mayor de Montricher, l’auteur du canal de Marseille, cet aqueduc extrêmement spectaculaire permet de franchir le vallon creusé par l’Arc, de façon très esthétique et sûre. Il a été mis en service le 30 juin 1847 afin d’alimenter en eau de la Durance la ville de Marseille. Reconnu comme le plus grand ouvrage en pierre au monde (375 mètres de long et 83 mètres de haut), célébré par Lamartine comme la huitième merveille du monde, il faisait au XIXe siècle, l’objet de balades et promenades agrémentées d’un pique-nique le dimanche. Ses fondations ont une profondeur de 9 à 10 mètres et il se compose de trois rangs d'arcades, manifestement inspirés par le pont du Gard. Montricher avait en effet une réelle volonté de construire des ouvrages à la fois robustes et esthétiques, tels que les Romains les concevaient et avait refusé pour Roquefavour l’option du pont-siphon, nettement plus économique. Sa construction a mobilisé plusieurs milliers d'ouvriers et 300 tailleurs façonnant quelques 23 550 m3 de pierre et fut réalisée en un temps record vu l’ampleur du chantier. Il est classé monument historique depuis 2005. Au pied de l'aqueduc, les bords de l'Arc offrent une fraicheur très agréable en été, propice à des pique-niques ou à des moments de farniente, sous l'abondant feuillage des hauts arbres qui filtrent parfaitement les ardents rayons du soleil provençal. Une chute d’eau, appelée seuil de Roquefavour ou chute d’eau du Moulin renforce l’attrait du site ombragé situé à quelques minutes de marche seulement de l’aqueduc. Un chemin de randonnée offre au niveau du plateau cette fois, une vue panoramique incroyable aux abords de l’ouvrage : Lubéron, Sainte-Victoire, Chaîne de l’Etoile ; le point de départ de la balade se situe au parking du complexe sportif de Ventabren (renseignements sur le circuit auprès de l’office de Tourisme : 04.42.28.76.47)

Route de Roquefavour 13122 Ventabren
- Office de Tourisme d'Aix-en-Provence -
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AIX-EN-PROVENCE : Le pont de Saint-Pons (43°30'21.11"N 5°20'52.23"E)

Situé sur la D 543, ce pont médiéval en maçonnerie de 45 m de long sur 6 m de large permet de franchir l’Arc. Il comprend quatre arches de 6,8 m d'ouverture, dont trois sont brisées ; celle de la rive droite est, elle, en plein cintre. Trois avant-becs triangulaires saillants servaient à briser la force de l'eau lors des crues, tandis qu’un seul arrière-bec est placé sur la pile centrale. L'édifice date du XIVe siècle, vraisemblablement d’avant 1320, si l'on en croit un acte de vente de 1561 par lequel les religieuses de Saint-Barthélémy vendaient leur droit de péage au noble Melchior Bourdon, ce membre d’une vieille famille aixoise qui résidait sur place, au droit du pont. Le péage cessa d'être perçu en 1674. Entre 1746 et 1764, le pont a été élargi d'environ 3,6 m " pour le bien des Aixois et l'intérêt du commerce ". Classé Monument historique depuis le 16 juin 1944, le pont fut restauré sous la direction d’un architecte des Monuments Historiques en 1994, suite à la terrible crue de 1993 ; d’ailleurs une plaque apposée sur l'ancienne résidence des Bourdon indique le niveau de l'eau lors de cette crue mémorable de l’Arc. Près du pont, on peut admirer l’ancienne hôtellerie du XVIe siècle où mourut le comte de Grignan ainsi que le château de Saint-Pons, du XVIIe siècle, flanqué de deux tours carrées et où séjourna Malherbe. De l'autre côté du pont, les dépendances ont conservé un ancien portail en fer forgé classique, avec un fronton ouvragé de style Louis XIII. La Bastide du Jas de Bouffan La bastide du Jas de Bouffan, typique des bastides de la campagne aixoise du XVIIIe siècle, fut achetée avec son domaine de 15 hectares en 1859 par le père de Paul Cézanne, Louis-Auguste. Le peintre a alors 20 ans. Cette bastide, même s’il n’y habite que ponctuellement va devenir un des lieux fondamentaux de l’oeuvre picturale de Cézanne, peignant tantôt à même le mur du grand salon, au rez-de-chaussée, douze compositions dans de grands formats uniques dans toute sa carrière, tantôt dans l’atelier que son père a aménagé au second étage sous les toits, tantôt à l’extérieur. Le parc est en effet pour lui une source constante d’inspiration avec son allée de marronniers, son petit plan d’eau, ses grands arbres et la bastide elle-même. Il semblerait d’ailleurs, que le parc soit le premier atelier de « plein-air » de Cézanne. De nombreux tableaux y ont été peints, représentant très souvent le bassin, qui en constitue le motif majeur, avec ses sculptures de lions, son dauphin de pierre… Ce plan d’eau allongé circonscrit par un rectangle de pierre lui permet de jouer de cette forme géométrique simple ou surtout de l’utiliser comme créateur de paysage avec son miroitement spécifique. L'eau ici y a joué un très grand rôle, Cézanne étudiant à plusieurs reprises ses reflets, comme savent si bien le faire les impressionnistes, divisant les touches de couleurs et multipliant les irisations de lumière. Il semble tourner autour du bassin pour nous offrir sa vision du lieu, qui évolue aussi selon les saisons. En 1889, à la mort de sa mère, le Jas est vendu aux enchères et à partir de cette date, Cézanne n’y retourna plus et ne peindra plus aucun tableau d’un motif extérieur quel qu’il soit. Classé aux Monuments Historiques, le Jas de Bouffan, demeure un lieu de mémoire important dans l'oeuvre du grand maître et à deux pas du centre, avec ses jardins ponctués de statues, sa bastide, sa fontaine et son bassin est une halte très appréciée des promeneurs.

2 Avenue Napoléon Bonaparte 13100 Aix-en-provence
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Bouc Bel Air : Les Jardins d’Albertas (43°27'17.92"N 5°24'8.07"E)

Les jardins d'Albertas ont été créés au milieu du XVIIe siècle pour Henri de Séguiran, seigneur de Bouc, Premier Président de la Cour des Comptes de Provence et Lieutenant des Mers de Richelieu. Depuis 1673, date du mariage de Marc-Antoine d'Albertas, un capitaine de vaisseau avec Madeleine de Séguiran, ils sont la propriété de la famille d'Albertas. C’est pour cette raison que ce parc à la française, inspiré de Lenôtre, visité par Casanova et célébré par Stendhal, est clos par une grille de fer forgé, ornée des blasons des Albertas (loup) et des Séguiran (cerf). La famille d’Albertas, installée à Marseille au XVe siècle participa à l’essor du commerce marseillais en Méditerranée et devint rapidement une des plus riches familles de négociants de la ville, et des plus influentes avec ses consuls qui administrèrent la cité phocéenne au cours des XVIe et XVIIe siècles. Au milieu du XVIIe siècle, Marc-Antoine d'Albertas, s’installe à Aix et engendre trois générations de Premier Président de la Cour des Comptes de Provence qui furent de grands bâtisseurs (hôtel et place d’Albertas à Aix, parc de Saint Pons à Gémenos, embellissements des jardins d’Albertas…). Classés Monument historique, les jardins d'Albertas s’étendent sur plusieurs hectares et grâce à l’existence d’une source à cet endroit, ils allient l’utile à l’agréable, en étant à la fois jardin potager et fruitier mais aussi un jardin d’apparat les jours de fête. Etablis sur un terrain en pente, ils sont composés de terrasses, d’escaliers, et d’allées de marronniers et de platanes bicentenaires se reflétant dans l’eau calme des bassins étagés, d’une grotte et d’une cascade. De la grande terrasse, on peut contempler les divers plans d’eau agrémentés de jets, notamment le bassin des Dix-sept jets, l’un des chefs-d’oeuvre de l’art des fontaines en France. Grâce au respect de la famille d’Albertas, qui a su maintenir vivant ce patrimoine qui lui appartient toujours, le dessin des jardins est resté intact, avec ses nombreuses statues, dans la grande tradition des jardins italiens de la Renaissance.

1226-1540 Avenue de la Croix d'Or 13320 Bouc-bel-air
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Le Lac Bleu- Bassin du Réaltor (43°27'43.66"N 5°20'7.94"E)

D’une superficie de 70 hectares, le Lac Bleu ou bassin du Réaltor est situé à quelques encablures de la gare d’Aix-en-Provence TGV. Cette retenue d’eau du canal de Marseille, créée à l’origine pour décanter l’eau limoneuse de la Durance, s’il n’a pas donné satisfaction à ses concepteurs (il s’est vite comblé de vase) est un lieu insolite et pittoresque : une nature sauvage persistante qui offre un contraste saisissant avec les grands axes de circulation routière et ferroviaire, qui se sont développés dans son voisinage immédiat. Amoureux de la nature, randonneurs, ornithologues ou simples promeneurs s’y retrouvent tout au long de l’année : les uns apprécient une flore méditerranéenne préservée avec ses forêts de pins, ses grands chênes, ses platanes mais aussi ses garrigues et maquis parfumés d’où proviennent des chants d’oiseaux. La ripisylve, à savoir la végétation des bords de l’eau y est aussi précieuse qu’abondante : peupliers, aulnes et roselières où nichent d’innombrables espèces vertébrées ou non vertébrées. Ce riche écosystème est un véritable paradis pour observer les oiseaux, petits et grands, dont certains sont devenus très rares en France : mésanges, canards et cygnes fouillant la vase, poules d’eau, busards des roseaux, butors, hérons, aigrettes et martins-pêcheurs, goélands, faucons pèlerins ou crécerelles, milans noirs, circaètes Jean le Blanc, flamands roses au printemps et même un couple d’aigles de Bonelli, ce rapace très rare dont un plan national d’action vient d’être validé. On y rencontre aussi toutes sortes de reptiles et d’insectes dont une libellule qui porte le nom du bassin, l’odonate de Réaltor. Le Lac Bleu héberge également une quinzaine d’espèces de poissons : goujons, ablettes, barbeaux, perches solaires, carpes… Espace protégé, intégré à Natura Arbois, un dispositif du Réseau Natura 2000, qui réunit un ensemble de sites naturels européens à préserver en raison de leur valeur patrimoniale, il a été choisi pour la rareté et la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales qui y vivent, car il offre des conditions favorables à de nombreuses espèces. Deux arrêtés préfectoraux, certes très anciens, datant de 1856 et 1857, mais toujours en vigueur, y interdisent la chasse, la pêche et la baignade et ont permis bien avant Natura Arbois de préserver toute cette richesse. A proximité à Cabries Le Lavoir de Fontaube Le lavoir de Fontaube était le plus important de Cabriès. De par la qualité et les vertus blanchissantes et assouplissantes de l’eau de la source qui l’alimentait, il était également très réputé dans la région : les riches dames de l’aristocratie marseillaise avaient coutume d’y faire laver leur linge, donnant naissance à Cabriès à une véritable industrie de lavandières, et à ce terme pour la désigner de « pratique marseillaise ». Les Charbonnages de France qui souhaitaient y ouvrir une galerie se sont même vu refuser leur projet, de peur qu’il ne perturbe l’alimentation en eau du lavoir et mette en péril cette activité. De forme rectangulaire, il pouvait accueillir jusqu’à 12 ouvrières qui s’agenouillaient autour du bassin. Aujourd’hui il ne reste qu’une partie du bâti qu’on peut voir en passant sur la route de Fontaube. Le Lavoir de Fontrouge Le Lavoir de Fontrouge est situé à Calas au flanc de la colline de la Trébillane, sous la chapelle Notre-Dame–de-la-Salette. Il fut construit à la fin du XIXe siècle juste au-dessus d’une source qui l’alimentait et continue de couler aujourd’hui encore. En 1972, lors des travaux de construction de l’école voisine, un coup de pelleteuse fit jaillir un grand geyser de la source de Fontrouge : il fallut canaliser l’eau sous le groupe scolaire en direction des ruisseaux qui alimentent le Grand Vallat et ce faisant on découvrit des galeries souterraines qui pourraient dater de l’époque romaine. Ce lavoir de belle taille pouvait accueillir jusqu’à 14 lavandières les jours d’affluence. Longtemps abandonné, il ne restait que les murs et le bassin, cet édifice patrimonial symbole d’une génération de labeur, fait actuellement l’objet d’une totale restauration grâce à une souscription, à la municipalité et au concours de la Fondation du Patrimoine.

2279-2355 Avenue Auguste Mavy 13480 Cabries
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Information complémentaire

Frantz Mayor de Montricher

Après une dure sécheresse tarissant sources et puits marseillais en 1834, entraînant à son tour une effroyable épidémie de choléra, le Conseil municipal de Maximin Consolat, décide « quoiqu’il advienne et quoiqu’il en coûte » de faire construire le canal d’adduction nécessaire à la bonne alimentation en eau de Marseille. Le projet n’est pas nouveau et fait figure « d’arlésienne », sa nécessité étant reconnue depuis plusieurs siècles, mais devant l’ampleur du programme n’avait jamais été voté. Adam de Craponne, déjà en 1558 avait proposé un canal captant l’eau de la Durance, un peu en aval du pont de Mirabeau, en passant par Aix. Mais cette fois, la volonté politique est manifeste et est entérinée par un engagement fort, pris le 18 juillet 1834 : « L'exécution du canal est une décision irrévocable. »

Après plusieurs années d'études préparatoires, le projet présenté par Frantz Mayor de Montricher est adopté : la conception et la réalisation du canal destiné à amener l'eau de la Durance à Marseille, entreprise et chantier gigantesques sont entre les mains d’un jeune homme de seulement 28 ans. Polytechnicien, ingénieur sorti major de l’école des Ponts et Chaussées, Montricher s’avère très vite être l’homme, exceptionnel, que l’ampleur du projet exige. Il fut comparé à l’époque, à Napoléon, à un général, pacifique certes, mais remportant victoires sur victoires face à une nature hostile, à la tête d’une armée d’entrepreneurs, d’ouvriers, de manoeuvres, de maçons, de charpentiers, de tailleurs de pierres… 1 000 ouvriers affectés en permanence à la construction du canal et un effectif global qui aurait même atteint 7 000 à 8 000 personnes en avril 1848. Combatif, exigeant, autoritaire mais humain et généreux Montricher était admiré et respecté et avait en outre des pensées sociales, en prenant la défense de la classe ouvrière. Décédé en Italie, alors qu’il asséchait un lac, son corps fut rapatrié à Marseille et l’arrivée de sa dépouille fut accueillie par une foule immense, tenant à rendre hommage à ce grand bienfaiteur, qui fut de son vivant, décoré de la légion d’honneur par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, au pied de son aqueduc de Roquefavour. Certains journalistes relatant ses obsèques écrivirent même que tout Marseille y assistait ; le maire de Marseille, parla dans son éloge funèbre de « malheur public » et de « deuil général ».

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾