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À voir autour

L’eau nourricière - Joseph Rigaud l'héritier.

Description

Ce circuit fait la part belle aux ouvrages hydrauliques et aux riches paysages entre Durance, Concors et Sainte-Victoire. Au bord de la Durance, Pertuis vous offre le loisir de découvrir, lors d’une balade, une roue à aube et de vérifier l’omniprésence de l’eau, des charmantes fontaines et lavoirs aux canaux et étangs. A Meyrargues, vous prendrez conscience du génie romain avec les vestiges du plus long et plus puissant aqueduc antique d’Aix: la Traconnade. Traversant les collines de Meyrargues et Venelles par un long tunnel, il prenait sa source à Jouques, agréable petit village aux multiples fontaines d’où l’on vous invite à rejoindre la Durance et les piliers néo-romans de l’ancien pont suspendu de Mirabeau. A Saint-Marc Jaumegarde, les balades autour du barrage Bimont (ou Rigaud) vous réservent un cadre enchanteur et des vues exceptionnelles sur la montagne Sainte-Victoire.

Informations techniques

Voiture
Difficulté
Très facile
Dist.
115 km
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Profil altimétrique

Point de départ

Avenue Victor Hugo , 13100   Aix-en-Provence
Lat : 43.52611Lng : 5.44569

Étapes

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2

Venelles

Le château d’eau (43°36'2.95"N 5°28'49.96"E) L’adduction d’eau s'est avérée longtemps être très problématique à Venelles du fait notamment du fort dénivelé du village situé, rappelons-le sur les hauteurs à l’emplacement d'un ancien oppidum celtique mais aussi en contre-bas. Ceci est assez paradoxal, si l'on songe que cet oppidum fut justement installé ici de par la présence d'eau : en effet, trois nappes phréatiques se superposent sous la colline et expliquent donc la présence de puits tout en haut du village. Pourtant au XIXe siècle, fournir l'eau nécessaire à tous les habitants fut un vrai casse-tête ; en 1876, les deux fontaines à abreuvoir furent même supprimées, car il était impossible de les alimenter simultanément. A la place, deux réservoirs furent installés, pour répondre aux besoins, mais en vain. En 1893, un projet prévoit ensuite de construire un château d’eau au sommet du village à Venelles-le-Haut, à côté de l’église, doté d’une machine élévatoire à pétrole. Mais le projet est abandonné. Quelques années plus tard, en 1909, l'église est en partie démolie, victime de la dernière catastrophe sismique française : seuls subsistent le clocher et la façade ; le projet d’édification d’un château d'eau est alors repris… mais il n’est édifié qu’en 1950, intégré au centre des vestiges de l’édifice religieux. Entre-temps, en 1926, une dérivation du canal du Verdon permis à Venelles-le-Haut comme à Venelles-le-Bas d’être convenablement alimentés en eau. La vue exceptionnelle sur le Concors, le Sambuc, la plaine de la Durance et Sainte-Victoire, ainsi que ce château d’eau étonnamment intégré, rendent très intéressante la visite de ce promontoire, qui permet d'apercevoir aussi la Sainte-Baume, la chaîne de l'Etoile et même le Luberon. L’aqueduc de Parrouvier et l’ancien canal du Verdon A partir du parking des Cigalons, situé chemin la Campane (GPS : 43°35'20.98"N 5°30'35.02"E), une promenade très agréable à travers le massif forestier vous conduira dans les traces de l'ancien canal du Verdon qui parcourt la campagne de Jouques à Venelles. Cette jolie balade sur de belles pistes forestières, vous permettra de découvrir un canal quelque peu oublié et en partie envahi par la végétation, mais à qui était confié, avant la réalisation du canal de Provence, l’alimentation en eau de Venelles. Vous découvrirez également ses ouvrages complémentaires ponts, aqueduc ainsi qu'une martelière, cette sorte de clapet très employée pour réguler ou stopper le débit d’eau servant notamment à l'irrigation. Vous suivrez d'abord le sentier jaune pendant 250 m jusqu'à un premier pont aqueduc, vous monterez sur le pont, du côté gauche par un accès pentu puis descendrez ensuite directement dans le canal asséché, pour une marche insolite de près deux kilomètres. (Si vous vous trompez de sens, le canal est bouché un peu plus loin par une propriété privée). Le canal est une propriété de l'Etat mais comme il traverse une propriété privée, vous devez emprunter son lit. Vous passerez ensuite sous un pont puis prendrez sur votre gauche ; le canal longe le sentier avant de s'en éloigner progressivement. Il serpente à travers champs et forêts, taillé dans la roche, pavé en pierres ou en béton ; tantôt large, évasé et peu profond il est plus étroit avec par endroits de hauts murs quasi infranchissables. Vous marcherez ainsi toujours dans le canal jusqu'au très bel aqueduc de Parrouvier (GPS : 43°35'37.26"N 5°31'35.00"E) qui s'offre, monumental, à votre regard seulement, car il est rendu inaccessible aux piétons par un mur bétonné. Vous pourrez poursuivre encore votre promenade en descendant dans le vallon, ce qui vous permettra de retrouver la suite du canal de l'autre côté mais à partir du répartiteur de la Campane, l'accès est ensuite interdit.

Autoroute du Val de Durance 13770 Venelles
- Office de Tourisme d'Aix-en-Provence -
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Pertuis

Source : textes élaborés avec le concours des archives communales de Pertuis (Gisèle Sala) La fontaine–lavoir Saint Jacques (43°41'43.00"N 5°30'13.72"E) Située rue Saint-Jacques et construite en 1509, après l’adduction d’eau de la source de Viade, la fontaine s’appelait alors fontaine de Vinory, du nom du vieux quartier où elle était située. En 1584, une statue de pierre à l’effigie de Saint-Jacques, le saint patron de l’hôpital vint la surmonter et l’édifice fut baptisé du nom de fontaine Saint-Jacques. La fontaine actuelle, qui a conservé cette appellation, comporte deux petits canons latéraux qui déversent leur eau dans un bassin trilobé, alors que sa face principale à la forme d’un buffet qui correspond à l’époque de Napoléon III. En effet, elle fut édifiée en 1851 par le maçon de la ville Louis Chaffard, qui grava la date de construction sur le fronton. C’est à cette occasion que le lavoir couvert lui fut ajouté, et qui offre la particularité d’avoir un bassin de taille semi-circulaire, pour le lavage en plus des deux autres bassins de rinçage qui le jouxtent et sont toujours surmontés, comme il se doit, d’une barre d’égouttage, en bois. L’ensemble a été restauré en 1981. La roue à aube- promenade le long du canal Cette agréable promenade vous permettra de découvrir un territoire riche en eau, par un itinéraire jalonnant de superbes bastides et vous offrant des points de vue sur la vallée, avec au loin les collines des Trois frères, le Concors et Sainte Victoire. Perle de cette promenade, vous découvrirez une magnifique roue à aube, dont il ne reste désormais que très peu d’exemplaire dans la région. A proximité à Pertuis La Fontaine de l’Obélisque Située sur la place Mirabeau, cette fontaine monumentale date de la période des travaux d’adduction d’eau de Malafaire dans les années 1881-1885. Elle est également appelée fontaine Jean-Baptiste Pécoult, du nom de ce généreux donateur qui avait autorisé la captation et l’adduction des eaux de sa propriété de Malafaire pour alimenter correctement la ville. Elle fut érigée à l’emplacement d’une fontaine construite en 1703 par Honoré Gillet, elle-même remplacée en 1731 par une autre fontaine reconstruite à son tour entre 1788 et 1789 par Jean-Baptiste Rambot, fils du grand sculpteur aixois Jean-Claude Rambot, l’auteur de la fontaine des quatre dauphins, à Aix en Provence. La fontaine actuelle réalisée en pierres de taille extraites des carrières de la Coste présente quatre mufles godronnés sur un piédestal qui alimentent un bassin circulaire. L’ensemble est surmonté d’un obélisque, ce qui explique son nom couramment usité. La Fontaine des Pères Capucins Située place Jean Jaurès, l’ancienne place du 4 septembre, cette fontaine de style empire, édifiée au XIXe siècle, succéda à une fontaine construite en 1702 par Honoré Gillet et appelée fontaine des Pères Capucins. L’édifice actuel, constitué d’une pile de volutes est surmonté d’un vase magnifiquement orné. L'eau est déversée par deux canons sur deux minuscules vasques en fonte, avant d’atteindre le bassin chantourné réalisé en pierre de Saint-Symphorien, cette pierre tendre et dorée, renommée depuis le XIIe siècle et extraite sur la commune de Bonnieux dans le Lubéron. Le trop-plein de la fontaine servait à arroser les jardins voisins de l’hôpital de la Charité, institution caritative en direction des indigents, construite en 1701. La Fontaine de la Diane La fontaine de la Diane doit son appellation à la place de la Diane, autrefois appelée place de l’Aubarestière, comme à sa statue représentant la divinité. Elle fut édifiée en 1830 en remplacement de la fontaine de l'Abeuraire, le point d'eau le plus ancien de Pertuis ; couramment appelée par les Pertuisiens la fontaine moussue, elle est entièrement recouverte de verdure. Le bassin est surmonté d’une sculpture, d’une pierre blanche éclatante, que l’on doit à un artiste natif de Lourmarin, Adolphe Itasse, qui reçut la commande du maire de la ville, M. Lançon. Il fit placer sur la fontaine en 1855 cette composition d’une femme assise caressant son lévrier, représentation d’une Diane chasseresse. La Fontaine Verte Située cours de la République, bien que dédiée à Victor Pellenc, un Pertuisien qui avait contribué financièrement à la réalisation de la perspective urbaine et à cette artère principale de la ville, cette fontaine en fonte est appelée couramment la fontaine Verte. Elle doit son nom à la couleur choisie pour revêtir son piédestal et ses deux vasques en fonte. La Fontaine de l’Ange Aménagée au XVIIe siècle, cette fontaine est un des monuments les plus célèbres du vieux Pertuis, et la plus ancienne fontaine de la ville. Elle remplaça une fontaine préexistante, construite en 1509, mais en ruine : c'est la raison pour laquelle, en 1620, le conseil de ville prit la décision d’en bâtir une nouvelle avec pour modèle la fontaine d’un village voisin, Cucuron. Construite dans le style du XVIe siècle, elle se présente sous la forme d'un vase à l’antique godronné avec quatre mascarons desquels l’eau s’écoule dans un bassin profond de forme octogonale. La fontaine de l’Ange était à l’époque la seule source d’eau à l’intérieur des remparts. Mais l’eau finit par devenir insuffisante pour la population qui ne cessait d’augmenter : le conseil de ville décida alors de dériver l’eau de l’abondante Font de Viade, qui est située à la limite des terroirs de Pertuis et de la Tour d’Aigues. La fontaine de l’Ange a été récemment rénovée, retrouvant fièrement son état d’origine. La Fontaine Alfred Morel À l’extrémité du Cours de la République, la fontaine Alfred Morel est dédiée à cet ancien maire de la ville dont le buste surplombe la fontaine. Construite en 1862, son piédestal est entouré de quatre enfants illustrant les quatre saisons, d’où cette seconde appellation de fontaine des Quatre Saisons. Sculptée par le marseillais Lucien Chauvet, originaire du Puy Sainte-Réparade, et dessinée par l'architecte Bedos, elle fait face à la vallée de la Durance et, considérée comme la plus belle fontaine de la ville, elle fait office d’entrée (et de sortie) magistrale dans Pertuis à l’extrémité du cours principal. A l’origine, elle était constituée de deux vasques circulaires superposées, alimentées en eau par quatre dauphins que chevauchent quatre enfants ou « putti », qui symbolisent donc les quatre saisons. Les lavoirs Si dans les années 1880, après le captage des eaux de Malafaire, Pertuis disposait de huit lavoirs ou fontaines-lavoirs, dont certains offraient plus de vingt places, il n’en reste plus que trois aujourd’hui, dont les deux principaux sont en vieille-ville. On ne peut évoquer les lavoirs sans faire allusion à la « bugado », cette grosse lessive de linge blanc, faite à la maison à la cendre de bois dans « lou tineu ", cette petite cuve en lattes de bois cerclées de fer, ou plus tard en tôle galvanisée. Elle ne s'effectuait qu'une ou deux fois par an, au printemps et à l'automne ! Les dames transportaient ensuite leur linge au lavoir (ou encore à la rivière) afin de le rincer à l'eau courante. Au lavoir, les lavandières avaient pour habitude de s’agenouiller dans des caisses en bois qu’elles garnissaient de paille, pour rendre moins pénible leur position de travail. Le Lavoir Notre-Dame Le Lavoir Notre-Dame était populairement appelé en provençal " Lou lavandou di Pevou " ce qui signifie " le lavoir des Poux ". La proximité de la fontaine-abreuvoir n'est peut-être pas étrangère à cette appellation : en effet, chevaux, mulets et autres animaux de trait ou de bât entrant dans la ville venaient s'y abreuver. Le lavoir est très particulier car établi dans le mur-même de l’enceinte fortifiée de la ville, qui date du XVIe siècle, ce qui explique sa faible hauteur et sa voûte surbaissée formant un petit pont sur la rue des Tisserands. Edifié en 1882, les dames avaient pour habitude d’y laver leur linge dans le premier bassin du lavoir, le « lavador », et de le rincer dans le second bassin, parallèle au premier, le « refrescador ». Ces deux bassins sont alimentés par une rigole creusée contre le mur du fond. L’Etang des Cerises Ce plan d'eau situé dans le quartier des Aubettes, route de la Loubière est un lieu de promenade très agréable par son calme et la fraicheur qu'il apporte. C'est également un lieu de pêche réglementé.

6 Rue de la Tour 84120 Pertuis
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Meyrargues

Longée par la Durance, traversé par le Grand Vallat et par l’aqueduc gallo-romain de la Traconnade dont il reste deux arches classées monument historique, Meyrargues présente sur le cours des Alpes une fontaine abreuvoir en pierre de facture classique. Le terroir de Meyrargues a été coupé en deux lors de la mise en service du canal EDF à partir de 1960 : au sud, le vaste espace forestier du Ligourès s’étend jusqu’à Sainte-Victoire ; au nord, la plaine de la Durance. L’aqueduc gallo-romain de la Traconnade (43°38'0.39"N 5°32'0.97"E) C'était le principal des quatre aqueducs antiques conduisant l’eau à Aquae Sextiae, la future Aix, et celui qui apportait le plus d'eau. Il y amenait les eaux de Jouques en parcourant plus de trente kilomètres en aérien des collines, le long de la vallée de la Durance, puis en souterrain sous la Trévaresse pour aboutir finalement aux Pinchinats, à Aix. Ouvrage remarquable du génie romain, il avait un débit d'environ 200l/s, et prenait naissance à 272m d’altitude, alternant en sections souterraines et aériennes réparties sur les communes de Jouques, Peyrolles, Meyrargues et Venelles. Malgré une dénivellation très faible, le savoir-faire des ingénieurs de l'époque a permis de réaliser un tracé parfait pour l'écoulement de l’eau. Les deux arches de cet aqueduc du Pas de l’Etroit, sont aujourd'hui ses vestiges aériens les plus remarquables. Elles permettaient la traversée du vallon et se raccordaient à la section de Réclavier où des fragments sont encore très visibles de part et d’autre du vallon. Les arches sont classées monument Historique depuis le 7 novembre 1922 et ont fait l’objet d’une restauration. Au-delà de l’aqueduc, le chemin du Pas de l’Etroit est l’accès principal au massif forestier du Ligourès et mène à un site d’escalade. Un long tunnel, fut creusé pour le franchissement des collines entre Meyrargues et Venelles, et est considéré comme un ouvrage exceptionnel de par sa longueur, de plus de 8 km tandis que par endroit sa profondeur atteint 60 m et permet aussi de se tenir debout. A proximité PEYROLLES Plan d’eau du Plantain Cette base nautique inaugurée en 1997 sur l'ancien emplacement de la carrière est fréquentée l’été par les riverains, les centres aérés et de nombreux touristes. L'aménagement du site est sans cesse amélioré pour offrir aux visiteurs toujours plus d'activités, d'espace et de confort : baignade surveillée, plages, pelouses pour pique-nique, piste cyclable, sentier pédestre, buvette, location de planches à voile, canoës et pédalos. Il existe aussi un club de ski nautique. Le Plantain accueille depuis trois ans le triathlon international d’Aix, l’Ironman 70.3. C’est le plus grand espace nautique du département avec 40 hectares aménagés pour accueillir toute la famille. Le parking est payant durant l'été (tarifs disponibles à l'office de tourisme de Peyrolles). Promenade dans les traces de l'ancien canal du Verdon La branche mère du canal du Verdon a une longueur de 82 km et un débit de 6m3 ; elle capte l’eau du Verdon à Quinson, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Départ de la promenade s’effectue à partir de la citerne 250, citerne de la plaine de Leuze. La marche commence sur les berges et vous conduit à un premier tunnel suivi d’une martelière, cette sorte de dispositif mécanique comparable à un clapet encastré dans un mur et formant barrage sur le cours d’eau, permettant ainsi de contrôler le débit d'eau dans un canal d'irrigation suivant les besoins, en les ouvrant plus ou moins. Quelques ouvrages d’art jalonnent le parcours : tunnels, pont-aqueduc, passerelle. Les parois du canal sont tantôt inclinées, tantôt verticales, en fonction des terrains rencontrés et du type de protection des berges : celles construites dans la terre sont plus inclinées pour ne pas s’ébouler et sont donc trapézoïdales, cette forme étant la plus économique, la plus facile à construire, et celle qui offre le moins de résistance à l’écoulement de l’eau. Une portion du canal est comblée de terre, avant le tunnel de Pierrefiche fermé pour des raisons évidentes de sécurité, mais dont on peut deviner le très long boyau noir qui mène à Venelles et à l’aqueduc de Parrouvier. Ce souterrain se développe en effet sur trois kilomètres, ce qui n’en fait pas pour autant le plus long du canal : celui de Ginasservis ne fait pas moins de cinq kilomètres.

29 Avenue de la République 13650 Meyrargues
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Jouques

L’eau à Jouques Le village est irrigué par une paisible petite rivière à truites : le Réal qui prend sa source sur la commune de Rians et se jette ensuite dans la Durance. Le Réal s’alimente de plusieurs sources au cours de son lit : Revelette, Saint-Antonin, Fonchaude, Peous Gros, Le Canet, et la Traconnade. De plus, les eaux de la Durance et du Verdon furent partiellement canalisées pour alimenter d’une part un ensemble d’usines hydroélectriques (Canal EDF) et d’autre part pour irriguer l’ensemble de la zone agricole et rurale. Depuis l’antiquité, la source de la Traconnade a toujours été convoitée et les Romains entreprirent un chantier colossal pour capter son eau et la transporter par une canalisation, l’aqueduc de la Traconnade, jusqu’à Aque Sextiae, l'Aix-en-Provence romaine. Ce n’est qu’au XVIe siècle, avec l’extension urbaine s’étirant de la place du Piémont jusqu’à la rue Grande, que l’eau de la Traconnade revint à l’usage exclusif des villageois. La communauté décida de capter cette eau de source en remplacement des eaux insalubres de ruissellement ou d’infiltration collectées dans des citernes. Depuis, l’eau des fontaines de Jouques n’est pas traitée mais demeure cependant potable. Le pont de Mirabeau (43°41'18.83"N 5°40'0.87"E) La route départementale 996 qui permet d’enjamber la Durance sur le pont de Mirabeau relie les Bouches du Rhône au niveau de la commune de Jouques et le Vaucluse (Mirabeau). Un premier pont construit en 1835 par Jean-François Théophile Sauzet, est emporté par la crue milléniale en 1843 et reconstruit en 1845. Détruit à nouveau au cours de la première guerre mondiale, il fut reconstruit pour la deuxième fois en 1935 en une travée unique de 175 m de long et 14 m de hauteur. Un bas-relief et une sculpture sont alors exécutés par Antoine Sartorio, qui réside à Jouques, symbolisant les quatre départements limitrophes. Ses deux immenses portiques initiaux de facture néo-romane sont inscrits au patrimoine des monuments historiques. Le pont actuel fut mis en service en 1988 remplaçant le précédent pont suspendu. A proximité à Jouques La promenade le long du Réal Les berges du Réal sont aménagées pour la promenade au pied même du vieux-village et offrent sur un terrain plat un cadre champêtre et ombragé. Ce ruisseau de 20 km, bordé de peupliers blancs, de saules, de frênes et d’aulnes et aux eaux fraîches convient particulièrement bien aux salmonidés, notamment aux truites fario et en fait le régal des pêcheurs. L’abondance et la régularité du débit du Réal ont permis le développement d’une industrie hydraulique qui a conditionné l’économie du village au cours des siècles (moulins à huile, à céréales, papeterie, tannerie, forge…). Le Réal est également agrémenté de nombreux ponts (Pont du Fabre, Pigeonnier, Calade, Guillot, de la Motte, Mallevieille et pont Neuf…). La fontaine du Portail Parmi la dizaine de fontaines visibles de Jouques, six sont situées sur le boulevard de la République entre le Pont de Guillot à l’ouest, et le carrefour du Saint-Esprit à l’est. En 1674, deux fontaines sont construites aux portes de la ville et raccordées à la Traconnade. La première est située au portail d’Audimus, d'où son nom de « fontaine du Portail». Elle est surmontée d’un dôme où figurent les armes de la commune et la « figure » de Saint-Bacchi, le saint patron de Jouques. La fontaine de la Pousterle La fontaine de la Pousterle est la seconde fontaine édifiée en 1674, située aux portes de la ville et raccordée à la Traconnade, elle est adossée à l’intérieur du mur d’enceinte du bourg. C’est un siècle plus tard, en 1775, que le grand sculpteur Chastel l'agrémente d’une admirable tête couronnée de roseaux, sur commande du Chevalier d’Arbaud. Cette dernière est conservée au Musée d’histoire locale depuis 2002, date de la précédente restauration de l'édifice et de la reproduction du masque sculpté. La fontaine de la Fontête On retrouve dans les archives de 1774, un projet concernant les fontaines. La communauté profite alors de la démolition des remparts, menaçant de s’écrouler, pour faire l’acquisition de parcelles dans le but de créer une promenade entre la Porte de la Pousterle et celle du Saint-Esprit, promenade qui serait agrémentée de nouvelles fontaines, raccordées à un aqueduc conduisant l’eau entre ces deux portes. C'est ainsi que fut édifiée la fontaine de la Fontête faisant face à l’actuel Hôtel de Ville. Si l'on excepte une transformation au XIXe siècle, son aspect a été conservé par une belle restauration en octobre 2000. Le projet de 1774 n’a pas été totalement exécuté, mais les embellissements sont décrits par Archard en 1787 en ces termes « ... les dehors du village sont embellis de quatre fontaines placées dans un cours bordé d’arbres et de bancs de pierre ... » (« Géographie de la Provence et du Comtat ». La fontaine Saint-Esprit À la fin du XIXe siècle, le village s’étant développé vers l’est, au quartier des maisons neuves, la commune entreprend en 1865 la construction de « la fontaine Saint-Esprit ». L’ensemble est de même facture que celle de la Pousterle. En 1875, un auvent qui couvre le lavoir y est adossé. Deux pierres en saillie, de chaque côté portant les initiales d'Isidore Savournin, le maire de Jouques, et de Jules Sauvat, adjoint et maçon, témoignent d’une restauration effectuée entre 1904 et 1909. La fontaine du Moulin La fontaine du Moulin pourrait dater du XVIIe siècle, bien qu’elle ne soit pas mentionnée dans les textes. Les fontaines contemporaines En 1901, en remplacement de la vieille canalisation maçonnée par une conduite de tuyaux de fonte, on installe trois « petites fontaines à jet continu » à l’extrémité de la rue Saint-Pierre, à la placette et au débouché de la rue Grande. En 1921, la commune érige le monument aux Morts de la première guerre mondiale construit sur un bassin. Gustave Salge en est l’architecte et Antoine Sartorio, qui réside à Jouques, le sculpteur du poilu. Ce dernier fut restauré en octobre 2011. Aujourd'hui, le monument aux Morts ne fait plus office de fontaine. Les lavoirs Les fontaines de la Pousterle, du Moulin et du Portail, les plus anciennes de Jouques, étaient dotées de lavoirs dont il ne reste malheureusement rien, si ce n’est les piliers de celui de la Pousterle le long de l’allée qui conduit à la passerelle du Réal : celui du Portail a été détruit ; quant à celui de la fontaine du Moulin, il a été remplacé, plus tard, par un ensemble lavoirs et douches municipaux aujourd’hui condamné. Promenade-découverte de l'aqueduc de la Traconnade « Les Amis de Jouques » vous proposent une promenade-découverte des premiers kilomètres de ce chef d'oeuvre construit il y a bientôt 2000 ans qu'est l'aqueduc de la Traconnade. Il amenait les eaux de Jouques à l’antique Aix, distante de plus de 30 km à travers vallées et collines. De nombreuses traces sont encore visibles sur la commune et au cours de cette randonnée tranquille d'environ 3h, vous pourrez découvrir les vestiges d'un tunnel, d'un mur-aqueduc, d'un pont, des regards d'accès... le tout à quelques centaines de mètres seulement du village. Renseignements Musée de Jouques : 04 42 63 76 12 - Contact : Bernard Fino 06 09 66 86 20

27 Boulevard de la République 13490 Jouques
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Saint-Marc-Jaumegarde

Le barrage de Bimont (43°32'29.34"N 5°32'5.13"E), D’une superficie de 73 hectares et stockant généralement 14 millions de m3 d’eau, le barrage de Bimont est une pièce maîtresse de la branche aixoise du canal de Provence. Construit par Joseph Rigaud de 1946 à 1951, ce barrage peut retenir au maximum 40 millions de m3 d'eau, et est alimenté par l’eau du bassin versant de l’Infernet, mais surtout par celle du Verdon arrivant par une galerie dérivée du canal du Verdon construit au XIXe siècle. Le barrage fut construit pour assurer l'alimentation en eau des grands centres industriels et urbains de la vallée de l'Arc et de Marseille en plein développement, grâce à des fonds du Plan Marshall. Le portail situé à l'entrée du barrage est ouvert tous les jours de 8h à 17h30 et permet, le barrage traversé, d'accéder aux nombreux sentiers balisés menant à Sainte Victoire ou au barrage Zola, par de magnifiques balades dans un cadre tout à fait exceptionnel et que le monde nous envie. Cet accès dans les zones balisées est cependant fermé chaque année à partir du 1er juillet et jusqu'au 9 septembre, en raison des risques d'incendie. Seul le barrage reste accessible pendant l'été. A proximité à Saint Marc Jaumegarde La fontaine du village (GPS : 43°32’50.73”N, 5°31’23.26”E) Située Place de la Mairie, juste devant la très belle église romane du XVIIe siècle qui fut restaurée en 1869 et 1966, la fontaine se présente sous la forme d’un joli mur courbé en pierres blondes dissemblables rappelant l’édifice religieux. Le cadre de cette place du petit village, véritable havre de paix abrité sous les pins, est empreint d’une belle harmonie et d’un charme indéniable.

Route de Vauvenargues 13100 Saint-marc-jaumegarde
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Information complémentaire

Été 2016 - Fermeture temporaire de la Crête du Barrage de Bimont

De gros travaux de renforcement ont été entrepris par la Société du Canal de Provence (SCP) sur le barrage de Bimont. Certains jours, exceptionnellement, l’accès de la crête sera fermé à tous, y compris les piétons :

- en juillet : 5 et 7 juillet et du 18 et du 28 juillet.
- en août : les 3 et 26 août.

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾