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Paris : Passages - Boulevards - Opéra - Concorde - Vendôme

Paris : Passages - Boulevards - Opéra - Concorde - Vendôme

Description

Une longue balade dans Paris à la découverte de coins intimes et insolites mais aussi de lieux de prestige.

Aucune difficulté particulière si ce n'est sa longueur.

Le temps de parcours estimé ne prend pas en compte les éventuelles visites.
Point de départ : métro Etienne Marcel, ligne 4

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
4h (1j)
Dist.
15 km
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Profil altimétrique

Point de départ

103 Rue Pierre Lescot , 75001Paris
Lat : 48.86375Lng : 2.34908

Points d'intérêt

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Place des Victoires

Sise à cheval sur les 1er et 2e arrondissements, la place des Victoires est une place circulaire de près de 80 m de diamètre dédiée à Louis XIV, au centre laquelle se tient une statue équestre à la gloire de ce dernier. Edifiée à la fin du XVIIe siècle sur des plans de Jules Hardouin-Mansart, à qui l'on doit aussi notamment la place Vendôme et la galerie des Glaces du château de Versailles, la place fait partie des cinq places royales de Paris (avec la place des Vosges, la place Vendôme, la place de la Concorde et la place Dauphine). Le percement de la rue Etienne Marcel au milieu du XIXe siècle endommagera son bel ordonnancement classique ainsi que le jeu de perspective de la rue Feuillade. En effet, cette dernière avait été conçue pour ne pas être prolongée axialement par delà le centre de la place, sa perspective aboutissant sur la statue du monarque et se fermant dans un espace clos par le constructions de la place. La vue depuis la rue Croix-des-Petits-Champs permet de se donner vague idée de l'effet obtenu. La statue équestre en bronze, oeuvre de Bosio inspirée du célèbre Cavalier de bronze de Falconet de Saint-Petersbourg, remplaça en 1832 une statue du général Desaix, remplaçant elle-même une pyramide en bois. La statue originelle de Louis XIV en pied, fut abattue et fondue sous la Révolution, certains éléments de son socle sont exposés actuellement dans la cour Puget du Louvre. Le couturier Kenzo y installe en 1976 sa boutique, ses ateliers et ses bureaux.

9 Rue Étienne Marcel 75001 Paris
- Dominique David -
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Bourse du Commerce - Pinault Collection

Inaugurée en 1889 suite aux transformations de l'ancienne halle aux blés datant de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, érigée elle-même à la place de l'ancien palais commandé par Marie de Médicis à l'architecte Bullant, la Bourse de Commerce accueille pendant un siècle les activités d'échange sur les marchés à terme. En 2016, François Pinault et la mairie de Paris annoncent le départ de la chambre de commerce, qui occupait les locaux depuis 1998, et sa transformation en espace dédié à l'art contemporain. Après de lourds travaux de restauration et de réaffectation du lieu menés par l'architecte japonais Tadao Andō, la Bourse de Commerce accueille une partie des collections d'art contemporain de l'homme d'affaires (10 000 œuvres, dont les accrochages tourneront), gérées par la Collection Pinault. La structure circulaire de 1767, conçue par Le Camus de Mézières, ainsi que l'armature en fer de la coupole de 1811 de Bélanger, furent heureusement préservées lors des travaux entrepris par Henri Blondel en 1887. De hôtel de Catherine de Médicis, il ne reste qu'une colonne dorique creuse, qui aurait servi d'observatoire à Ruggieri, l'astrologue de la reine, elle même férue d'astrologie L'entrée monumentale s'ouvre par un portique surmonté d'un fronton porté par quatre colonnes corinthiennes cannelées, couronné de trois figures allégoriques (la Ville de Paris flanquée de l'Abondance et du Commerce) dues à Aristide Croisy. L'intérieur est décoré de fresques dans la partie inférieure de la coupole, rénovées à l'occasion du réaménagement du site en 2021, évoquant le commerce entre les cinq parties du monde. Pour plus d'information : www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce

2 Rue de Viarmes 75001 Paris
- Dominique David -
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Palais Royal - Les deux plateaux (colonnes de Buren)

Répondant à la galerie d'Orléans, double colonnade séparant cour et jardin édifiée sous la Restauration, les 260 colonnes de marbres blanc et noir des 'Deux Plateaux" de l'artiste plasticien français Daniel Buren, occupent 3000m² de la cour d'honneur du Palais Royal, siège du Conseil constitutionnel et du ministère de la Culture. Elles en constituent le premier niveau. Le second « plateau » en sous-sol est constitué de trois tranchées creusées dans lesquelles des colonnes de hauteur égale ont été placées. Leur enfoncement progressif montre la pente du sous-sol sur lequel circule à l'origine un plan d'eau reflétant visuellement et de façon sonore le niveau supérieur. Sous cette construction, on entend l'eau qui coule : Buren donne ainsi une autre perception du lieu, une perception sensitive. Les deux plateaux changent de physionomie la nuit grâce à l'éclairage : à l'intersection de chaque bande du maillage est installé un clou luminescent rouge ou vert. Les tranchées sont illuminées par des diodes bleues placées sous la grille. La colonne centrale de la fontaine souterraine est utilisée par les touristes pour jeter des pièces de monnaie (le folklore voulant que si leur pièce atteint et se pose sur le sommet de la colonne, leur vœu le plus cher est exaucé), reprenant ainsi la coutume née à la Fontaine de Trevi à Rome

1 Galerie de la Cour d'Honneur 75001 Paris
- Dominique David -
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Bibliothèque Nationale de France - Richelieu

Le vaste complexe qui abrite le site Richelieu de la Bibliothèque Nationale de France est historiquement centré sur l'ancien palais du cardinal Mazarin. Ce dernier, qui avait loué l'hôtel Tubeuf et fait agrandir par Mansart et Le Muet pour y accueillir ses collections, l'acquiert définitivement en 1649. Après la mort du cardinal et les vicissitudes successorales qui s'en suivent, le palais s'agrandit encore au XVIIIe siècle, avec les adjonctions de Robert de Cotte et de Jacques Gabriel. Avec la Révolution et l'Empire, les collections croissent et finissent par se sentir à l'étroit, il est dès lors décidé d'évacuer le Trésor et la Bourse pour consacrer l'espace ainsi libéré exclusivement à la bibliothèque. Il faudra attendre le règne de Napoléon III et les colossaux travaux de Labrouste pour voir le site occuper son espace actuel, tout en préservant par ailleurs l'essentiel du bâti préexistant, notamment les splendides galeries de Mazarin, mais également les décors Louis XV de l'ancien Cabinet du roi. Labrouste innove radicalement en ayant recours aux structures métalliques qu'il a déjà expérimentées à la bibliothèque Sainte-Geneviève, à côté du Panthéon, et réalise un véritable chef-d'oeuvre de légèreté, la salle de lecture des imprimés, aussi appelée salle Labrouste. L'incessante croissance des collections pousse François Mitterrand à décider de leur consacrer un site à la mesure de leur ampleur, bénéficiant de toutes les technologies modernes, le site de Tolbiac, à côte de la gare d'Austerlitz. Le site Richelieu doit se réinventer un avenir, celui-ci passe par l'Institut national d'histoire de l'art (INHA), l’École nationale des chartes ainsi que par le Département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, qui en deviennent les nouveaux locataires. Pour plus d'informations : www.bnf.fr/fr/agenda/visite-guidee-du-site-richelieu

2 bis Rue Vivienne 75002 Paris
- Dominique David -
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Hôtel de la Marine

Lorsque Louis XV décide de faire aménager une place de prestige à l'ouest des Tuileries, un grand concours d'architecture est organisé, puis un deuxième, infructueusement. Le souverain décide alors de confier l'aménagement à son architecte, Ange-Jacques Gabriel. Celui-ci fait notamment ériger au nord de la place deux façades monumentales, alliant sévérité et légèreté. Il faudra 17 ans, de 1757 à 1774 pour que les deux palais leur correspondant soient édifiés, les actuels hôtel Crillon à l'ouest et de la Marine à l'est. Ce dernier se voit affecter au Garde-Meuble royal (Administration en charge du mobilier du Roi) et en 1777, le premier musée d'Arts décoratifs y ouvre ses portes au public, centré sur trois salles d'exposition (Armes, Meubles et Bijoux). A la Révolution, les collections sont confisquées et déplacées. En 1799, l'hôtel est affecté à la Marine, qui va, au fil du temps, adapter les lieux à ses besoins tout en s'efforçant de préserver les décors d'origine. Durant l'Occupation, l'état-major de la Kriegsmarine s'y établit. Au sortir de la guerre, la Marine va progressivement se désengager du bâtiment pour finalement le quitter en 2015. Après une minutieuse remise en état, le Centre des Monuments Nationaux ouvre la moitié des luxueux salons du XVIIIe siècle au public (l'autre moitié est louée à diverses entreprises, dont la FIFA). L'hôtel de la Marine héberge aussi, et ce pour les vingt prochaines années, une des collections privées les plus prestigieuses au monde, la collection Al Thani, constituée d'un ensemble exceptionnel d’œuvres d’art couvrant une période allant de l’Antiquité à nos jours. Pour plus d'info : www.hotel-de-la-marine.paris/

2 Place de la Concorde 75008 Paris
- Dominique David -
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Place de la Concorde

Témoin privilégié de l'Histoire de France - on y dressa la guillotine durant la Terreur (parmi ses victimes, Louix XVI, Marie-Antoinette, Danton, Robespierre...) -, la plus grande place de Paris en est assurément une des plus belles. Initialement occupée par une zone de marécages, le lieu est choisi par les échevins de la ville de Paris pour ériger une statue équestre de Louis XV en l'honneur de son rétablissement. Cette statue trônera au centre d'une vaste place octogonale, délimitée par des fossés entourés de balustrades, conformément au plan de Ange-Jacques Gabriel, l'architecte du roi, qui décidera aussi de clore le côté nord de deux monumentaux pavillons, les actuels hôtels de Crillon et de la Marine. La place Louis XV sera renommée place de la Révolution en 1792 avant de prendre son nom actuel en 1795, le Directoire étant soucieux de réconciliation après le bain de sang révolutionnaire. Le célèbre obélisque provenant de Louxor, le plus ancien monument de Paris, offert par le vice-roi d'Egypte Mehmet Ali, prend place en son centre en 1836. Entre 1836 et 1846, Hittorff réaménage la place en y adjoignant deux fontaines monumentales de part et d'autre de l'obélisque (fontaine des Fleuves au nord, fontaine des Mers au sud) et ceinture la place de lampadaires et de colonnes rostrales. L'octogone s'orne de statues à ses huit angles, chacune représentant allégoriquement une ville française. Située à l'intersection de deux axes majeurs de la capitale (un axe est-ouest reliant le Louvre et la Défense; un axe nord-sud reliant l'Assemblée Nationale aux Grand Boulevards), la place de la Concorde offre des perspectives magnifiques sur les Champs Elysées et l'Arc de Triomphe, les Tuileries et le Louvre, mais aussi sur la Madeleine et, sur l'autre rive de la Seine, le Palais Bourbon.

16 Place de la Concorde 75008 Paris
- Dominique David -
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Palais Royal - Conseil d'Etat

Richelieu acquiert en 1624 des terrains non loin du Louvre où, en 1628, il se fait bâtir par Lemercier, un palais à la mesure de son rang, le Palais-Cardinal. Cédé à la Couronne sous le règne de Louis XIII en 1636, il devient le Palais-Royal et sert de résidence à la régente, Anne d'Autriche, et au jeune Louis XIV enfant pendant les troubles de la Fronde. Marqué par ces événements, Louis XIV, qui se fait édifier le château de Versailles, délaisse Paris et le Palais-Royal, qui est donné en apanage à son frère cadet, Philippe d'Orléans; en 1692 Devenu le palais des Orléans, il connaît son âge d'or durant la Régence (1715 à 1723). Le futur Louis XV étant mineur, c'est le neveu de feu Louis XIV, Philippe d'Orléans, qui tient les rênes du pays. Il fait transformer le palais et le met au goût du jour, dans le style rocaille, par son architecte, Oppenord, Le futur roi Louis-Philippe y voit le jour le 1773. Son père, le futur Philippe-Égalité, y réalise en 1780 une grandiose opération immobilière conduite par l'architecte Victor Louis, qui donne au jardin son aspect actuel, en l'encadrant de constructions uniformes et de galeries, qui abritent cafés, restaurants, salons de jeu, et deviennent le rendez-vous à la mode d’une société parisienne élégante.. Restitué aux Orléans en 1814, mis sous le Second Empire à la disposition du roi Jérôme, plus jeune frère de Napoléon, et est affecté à partir de 1871 à différentes administrations de la République. Il est aujourd’hui le siège du Conseil d'État, du Conseil constitutionnel, du Tribunal des conflits et du ministère de la Culture.

2 Galerie de Nemours 75001 Paris
- Dominique David -
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Auteur de la donnée

Image Dominique David
proposé par Dominique David

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