D'EAU ET DE PIERRE

Cette bastide fut fondée en 1317 par le sénéchal de Toulouse, Guy de Guiard qui donna par cet acte son nom au village. Au XVIe siècle, le village connut une richesse sans précédent grâce à la culture du pastel, utilisé autrefois pour la teinture des vêtements.A voir :L’église du XVIe siècle et le château, les ruelles pittoresques,la plantation de pastel derrière l’église.

Le château est privé et ne se visite que de l’extérieur.Le château se trouve légèrement à l’écart du village. Cette énorme construction fut érigée de 1539 à 1554, à l’époque de l’âge d’or du pastel, sur l’emplacement d’une maison forte mentionnée en 1464. Le commanditaire était Dauphine de Montbrun, veuve de Jean de Roquefort, Seigneur de Marquein.La famille de Roquefort posséda le château jusqu’à la Révolution Française.La tradition rapporte que Catherine de Médicis y aurait séjourné en 1579 et 1581.Les bâtiments ont été restaurés en 1840.

Le toponyme « Salles » proviendrait du terme germanique « sale » qui désigne une résidence seigneuriale.Pendant la croisade contre les cathares au XIIIe siècle, la seigneurie de Salles fut confisquée car le seigneur des lieux était acquis à la religion cathare. Le nouveau comte de Toulouse, Alphonse de Poitiers, décida de créer sur ces lieux une bastide (ville nouvelle) dans le but de regrouper la population disséminée sur tout le territoire de Salles. Le plan du village est encore aujourd’hui caractéristique des bastides : les rues se croisent en angles droits et le tout dessine un quadrilatère quasi parfait.L’église devait préexister au développement de la bastide. L’édifice actuel date du XVIe siècle.Le château primitif date lui du XII-XIIIe siècle. Il a été détruit en grande partie vers 1860. Aujourd’hui, il ne subsiste du château qu’une tour carrée et le corps principal est une reconstruction récente (propriété privée).

Le lieu idéal pour s’arrêter le temps d’un pique-nique au bord de l’eau...

Le château est privé et ne se visite que de l’extérieur.Un des plus beaux châteaux de la Piège et du Lauragais. Il constitue l’archétype du château seigneurial de la fin du Moyen-âge.Le premier témoignage textuel de Belflou remonte à 1206 sous le vocable de « Valflor ».À la fin du XIIIe siècle, les seigneurs de Belflou étaient cathares. Ils furent donc remplacés par de « bonscatholiques », la famille De Fontaine qui perdurera jusqu’à la Révolution Française.Le château fut achevé au milieu du XVe siècle, et restauré aux XVIIIe et XIXe siècles.Les fossés sont remplis d’eau et forment une ceinture autour du château. Il y avait autrefois un pont-levis qui permettait l’accès au château, remplacé par un pont de pierre en 1820.L’église, dédiée à Saint Pierre-ès-liens, a été remaniée en grande partie au XIXe siècle.

Situé à 2 km au sud de Baraigne, ce lac de barrage de 280 hectares a été créé à l’origine pour assurer l’irrigation de la région. Ce plan d’eau, généreusement venté, sert aussi de base de loisirs essentiellement pour la pratique de la planche à voile. D’autres activités sont proposées comme la location de canoës, de funboard, de VTT. Il existe aussi un sentier de randonnée pour découvrir la richesse patrimoniale des villages aux alen

Le château est privé et ne se visite que de l’extérieur.Le village s’est développé autour de sa belle église. Cet édifice est l’un des plus beaux spécimens d’églisesromanes du Lauragais. L’église fut fondée au XIIe siècle. Très petite, elle ne comporte qu’une nef, terminée par une belle abside en cul de four. Dans le cimetière, à côté, on peut observer des stèles discoïdales : ce sont des monuments funéraires, composés d’un socle et d’un disque décoré d’une croix. Datant du début du Moyen-âge, ce sont des pierres dressées sur des tombes, à la tête du défunt.Contrairement à ce qui est souvent dit, ces stèles ne sont pas cathares, bien qu’il y en ait une grande concentration en Lauragais. Baraigne compte d’ailleurs parmi les premiers villages à avoir été touché par le catharisme.

Après avoir admiré le canal du Midi, le traverser et continuer à rouler en direction de Montferrand sur la N113.

Culminant à 189 m d’altitude, le seuil de Naurouze est le point de partage des eaux du canal du Midi entre le versant méditerranéen et le versant atlantique : ce dernier coule d’un côté vers Sète, de l’autre vers Toulouse. Un détour jusqu’à l’Obélisque édifié à la mémoire de Pierre-Paul Riquet, créateur du canal, permet de rendre hommage à cet homme.

Le village au-dessus du Seuil de Naurouze vaut également le détour. Deux boucles vous permettront de découvrir à pied ce village plein de charme, étape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

C’est ici qu’eut lieu l’un des moments les plus importants de l’histoire du Catharisme : le massacre des Inquisiteurs le 28 mai 1242. En 1242, une soixantaine de chevaliers cathares, qui avaient trouvé refuge à Montségur (Ariège), décidèrent de se rendre à Avignonet pour y assassiner les Inquisiteurs. La chevauchée dura 4 jours et 3 nuits. La deuxième nuit, les chevaliers se faufilèrent dans le château où logeaient les 11 inquisiteurs, et les massacrèrent à coups de hache.

On a du mal à imaginer qu’autrefois, Gardouch était la plaque tournante du commerce du blé du Lauragais ! Ce dernier était acheminé depuis les fermes lauragaises jusqu’au port des Agals pour y être ensuite expédié vers Toulouse ou vers le Languedoc. En échange, des barriques de vins de cette même région étaient débarquées jusqu’ici pour la consommation locale. Aujourd’hui, Gardouch est un agréable port de plaisance.

De nombreuses activités de loisirs sont praticables toute l’année autour de ce plan d’eau de 33ha.

Fin du circuit.