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À voir autour

Les 4 vallées - Promenades à Anderlecht : Vallée du Broeck - 1/4

La vallée du Broeck
Crédit : ©Tourism Anderlecht

Description

La source de ce petit ruisseau se situe, comme le signale le toponyme Bronstraat (rue de la Source), sur la commune voisine de Dilbeek, plus précisément, sur le domaine de dix hectares du Neerhof, une ferme mentionnée déjà au XIIIe siècle dont certains bâtiments datent encore du XVIIIe siècle, devenue en 1974, une ferme pédagogique de la Commission communautaire flamande.

L’entrée du Broekbeek sur le territoire communal se situe aux abords de la cité-jardin du Bon Air.

Jadis, jusqu’à son voûtement, le Broekbeek était le ruisseau historique d’Anderlecht, il traversait le village médiéval, suivant plus ou moins le tracé du boulevard Sylvain Dupuis, puis, de la rue du Broeck; il alimentait le Rink, le Château d’Aumale et plusieurs moulins, avant de se jeter dans la Senne, aux abords du square Albert 1er actuel.

Sa berge était bordée d’un chemin champêtre, le Dam, promenade très appréciée des villageois. Malheureusement, à part la sinuosité de la rue du Broeck, il ne reste rien de ce cours historique qui a été voûté.

Désormais, toute sa vallée entre la chaussée de Ninove et l’avenue d’Itterbeek a été classée en « zone naturelle d’imbrication », c’est-à-dire que la volonté est d’y préserver ce qu’il reste de nature et d’activité agricole.

A hauteur de l’avenue d’Itterbeek, une petite station mesure un débit moyen de huit litres par seconde, pour un record, en 2004, de mille cinq cent soixante-cinq litres par seconde et une hauteur d’eau comprise entre deux et…cent huit centimètres. Ce sont ces variations importantes et aléatoires, communes à tous les cours d’eau du bassin de la Senne, qui ont justifié leur voûtement à l’approche des zones urbanisées.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Dist.
3.6 km
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Profil altimétrique

Point de départ

86 Avenue de la Fécondité , 1070   Anderlecht
Lat : 50.83829Lng : 4.27445

Étapes

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1

Le ruisseau à l'air libre

La balade commence tout au bout de l’avenue de la Fécondité, au nord de la cité-jardin du Bon Air. Un chemin part vers les prés, face aux dernières maisons. Il enjambe le ruisseau quelques mètres après avoir quitté la voirie et contourné une plaine de jeux. Au-delà, il rejoint la Broekstraat à Dilbeek. En effet, le ruisseau trace ici la frontière entre les deux communes. En cet endroit, le ruisseau, masqué par les herbes, est très encaissé, bordé de saules têtards. Sur la rive anderlechtoise, pousse un bosquet de bouleaux. Sur l’autre rive, côté Dilbeek, quelques zones humides accueillent entre-autre des roseaux. Ensuite, le ruisseau serpente bordé d’un couloir arboré, au milieu des prairies et des zones de culture, il se distingue ainsi clairement dans le paysage. Les arbres qui le bordent sont essentiellement indigènes : saules, aubépines, chênes, noisetiers, tilleuls et quelques frênes. L’autre rive a été envahie par une plante invasive, la renouée du Japon. En Asie, cette plante est utilisée pour replanter les versants brûlés des volcans et est cultivée pour ses vertus médicinales. Ici, cette plante exotique est devenue tellement envahissante qu’elle est considérée comme invasive car elle remplace les plantes indigènes. Cependant, En septembre-octobre, elle se couvre de petites fleurs blanches, mâles ou femelles, en grappes pendantes, qui forment comme une canopée d’argent. Sur les deux rives, les services communaux tentent de limiter son invasion par une technique dite du génie végétal qui part du principe qu’en favorisant les plantes indigènes, mieux adaptées naturellement à nos biotopes, on peut les aider à lutter contre les plantes invasives. Des saules ont ainsi été replantés ainsi que des noisetiers, des frênes, des ronces et du lierre. Dans sa dernière ligne droite, sur la rive anderlechtoise, la berge a été creusée pour former une vaste zone d’orage qui permet d’absorber une grande quantité d’eau lorsque le débit dépasse la capacité de l’avaloir. Cela forme une double berge herbeuse et semi-humide, habitat propice aux batraciens. Sur l’autre rive, côté Dilbeek, le ruisseau borde des zones agricoles et, notamment, de grandes serres. A gauche se situe le bassin d’orage de la rue Kaudenaarde qui partage avec lui, l’avaloir par lequel le Broekbeek disparaît sous terre.

86 Vruchtbaarheidslaan 1070 Anderlecht
- Service du Tourisme d'Anderlecht -
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2

Le cours souterrain

Lors de son voûtement, le ruisseau a été rectifié dans un pertuis qui suit à peu près le cours historique du Broekbeek, il passe donc sous le Ring, suit le boulevard Sylvain Dupuis et se jetait dans la Senne, elle aussi souterraine, près du croisement de la rue Pasteur et du boulevard de la Révision. Depuis 1983, des travaux ont été réalisés pour séparer les eaux fluviales des eaux sales. L’ancien pertuis qui servait également d’égouts, garde cette fonction, mais se jette, désormais, dans le collecteur-sud. Un second pertuis a cependant été réalisé qui amène une partie des eaux du Broekbeek dans celles de la Pede. Malgré cet assainissement, le ruisseau reste chargé en eaux usées en raison des déversements pratiqués sur son cours supérieur. Le passage souterrain du ruisseau est visible grâce au regard métallique situé dans l’herbe lorsqu’on emprunte le sentier qui remonte vers la rue Ferdinand Craps; il permet de vérifier la régularité du cours d’eau. Au-delà, il est très difficile de déterminer son tracé, la promenade va donc suivre un circuit entre le point d’enfouissement du ruisseau et son arrivée dans les eaux de la Pede. En remontant la rue Ferdinand Craps, à droite, sont alignées les dernières maisons de la cité-jardin du Bon Air, qui, face à l’immeuble du Foyer Anderlechtois, présentent une architecture beaucoup plus récente que le reste de la cité, dont les façades sont constituées de briques de béton gris clair.

10 Vruchtbaarheidslaan 1070 Anderlecht
- Service du Tourisme d'Anderlecht -
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3

La partie occidentale du Scherdemael

La rue grimpe ainsi jusqu’au sommet d’un plateau très dégagé, urbanisé à la manière d’un village périurbain. Il s’agit de la partie la plus occidentale du plateau de Scherdemael (voir la brochure Le Park System), désormais séparée de sa partie principale par le Ring. Face au pont qui enjambe ce dernier, s’élève un complexe contemporain de logements dont la réalisation très colorée n’est pas sans intérêt. Il s’agit de trente-six logements sociaux passifs et très basse énergie, construits par la SLRB (Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale). Dès l’entrée de la rue de Scherdemael, deux styles de constructions s’opposent, du côté pair, s’alignent quatre maisons de briques de petites tailles, rappelant les anciennes maisons des ouvriers agricoles et les premiers habitants de l’artère. Le 62 est une intéressante maison Art Déco avec une belle console florale sous l’oriel. Côté impair, une villa se dresse hors alignement, au milieu de son jardin, ensuite, ce côté n’est plus bâti. Le regard embrasse un paysage champêtre ponctué de quelques bâtiments agricoles, jusqu’aux abords de la rue du Pommier en contrebas, dont l’alignement...d’érables ferme la vue. Sur la gauche, s’ouvre la drève Soetkin. Seul le côté pair est bâti, au bout du champ, à droite, se dresse un grand tilleul à larges feuilles, repris à l’Inventaire régional des arbres remarquables, comme vingt-troisième plus gros spécimen de son espèce. Le 32 est une ancienne fermette construite perpendiculairement à la voirie, quant au 36, il s’agit d’une magnifique villa en Modernisme style Paquebot (années ‘30). Devant le 44, une belle maison de style cottage à large auvent, se dresse un autre tilleul remarquable, cette fois, à petites feuilles. Un sentier sur la droite mène à la drève Tijl Uilenspiegel et une autre très belle maison de style cottage. Les autres maisons de la rue empruntent le vocabulaire du style Spirou des années 50 (celui qu’utilise Franquin lorsqu’il reprend ce personnage, un style très géométrique, très épuré, très ouvert par de grandes baies vitrées, aussi appelé « Style 58 » car c’était celui de la plupart des pavillons de l’Expo), avec ces éléments néo-cottage que l’on retrouve dans tous les quartiers péri-urbains de cette époque (voir la brochure Le Park System). Au bout de la drève, de part et d’autre de la rue de Scherdemael, se dressent trois imposants cèdres de l’Atlas dont le premier a été étêté. Depuis le contrebas du croisement, ils donnent une image d’ensemble assez impressionnante. Sur la droite, les maisons forment un ensemble années ’30 intéressant. Cette rue pentue relie le plateau à la vallée de la Pede. Dans la descente, se retrouve une architecture vernaculaire agricole ou, du moins, rurale. Le 223 est une intéressante maison Art Déco d’inspiration style Paquebot (forme de l’oriel, verticalité de la travée de la porte à rue) avec un hangar typique des exploitations maraîchères. Le 227, voisin, est une jolie bâtisse néo-Renaissance, à l’entrée surélevée avec rambarde, qui cache un grand jardin arboré. Au 241, subsiste une ferme en carré, c’est la Ferme Snoeck, reprise à l’Inventaire du Patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale. Toujours en activité, elle continue de proposer aux passants ses pommes de terre, mais possède également quelques têtes de bétail qui paissent dans les prairies à l’arrière. Le 284 garde la trace de l’époque où il fut le club-house et les vestiaires du RSCA-Rugby. Désormais, ce dernier dispose d’installations du dernier cri aux abords de la Pede. Sur le mur des anciennes douches, un graffiti représente un rugbyman en action.La friche boisée attenante a récemment été aménagée ; un sentier sinueux permet de traverser ce bosquet riche en noisetiers et joliment baptisé La Boisette. La rue de Scherdemael aboutit aux abords de l’étang régional de la Pede, à l’endroit où le ruisseau trace un coude pour rejoindre la rue du Lièvre. Juste avant, un chemin vicinal part vers la droite sous la ramure d’une rangée de peupliers, il mène à la Roselière de Neerpede (voir la vallée de la Pede).

302 Itterbeekselaan 1070 Anderlecht
- Service du Tourisme d'Anderlecht -
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5

La Boisette

La promenade continue en remontant la rue de Neerpede. Vers la gauche, le sentier 116 s’ouvre par quelques marches en pierre de taille et permet de rejoindre La Boisette. Il s’agit des espaces verts qui longeaient jadis la Colonie de vacances des enfants d’Anderlecht, aujourd’hui remplacée par le centre d’entraînement du Sporting, un commissariat et le centre d’entraînement des chiens de la brigade canine. Ce petit espace boisé préservé, qui présente une belle variété d’essences indigènes dominée par de grands saules blancs, a été aménagé en promenade par la Maison verte et bleue (voir la vallée de la Pede), dans une optique de respect de sa biodiversité. Sur la place, a été érigé un monument au Sacré Cœur de Jésus, portant sur son socle l’inscription « Bescherm Neerpede – Bescherm Anderlecht » « Protégez Neerpede – Protégez Anderlecht », ainsi que la liste des paroissiens tombés durant les deux guerres. Le sentier longe les infrastructures de l’académie des jeunes du RSCA Football, puis, tourne vers la gauche et s’enfonce dans la végétation. A cet endroit, le chemin traverse une zone de bosquets de saules, de houx et de noisetiers qui s’enchevêtrent au milieu d’un tapis de ronces et de lierre, avec une ou deux très belles trouées où s’engouffre la lumière du soleil. En cherchant un peu, vous y trouverez un noisetier à sept troncs. Le sentier sort de La Boisette le long des anciens vestiaires du club de rugby aperçus précédemment.

618 N220 1070 Anderlecht
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6

Le Plateau du Vlasendael

Retour rue de Scherdemael que notre balade remonte cette fois. Au niveau du 223, s’ouvre la rue des Papillons qui rejoint, vers le nord, le sommet du Vlasendael. Il s’agit d’une voirie typiquement rurale, pavée à l’ancienne, avec des bâtisses sans unité de style, séparées par des jardins-potagers et de petits bâtiments agricoles. Très vite, la rue devient une promenade pavée qui traverse les champs. C’est dans ce décor que s’élevait jadis la grange de torchis où Pierre Bruegel l’Ancien représenta Le Repas de noces (1568). Vers le sud-est, s’aperçoivent par-dessus les arbres, les immeubles du parc Jean-Louis Vivès et de la place Martin Luther King (voir la brochure Le Park System). Plus vers le sud et le sud-ouest, au-delà du vaste pré à vaches, le Klein Goedveld, derrière les peupliers qui forment le pourtour du terrain de rugby et ferment l’horizon, se cache le vallon du Meylemeersch et le quartier de l’Hôpital Erasme (voir ci-dessous la vallée du Vogelzang). Le 106 de la rue des Papillons est une intéressante maison moderniste, superbement restaurée, située juste avant le croisement avec la rue du Pommier. La rue des Papillons traverse la rue du Pommier et continue l’ascension du plateau du Vlasendael, à son sommet (septante-cinq mètres), point culminant d’Anderlecht, se dresse le Luizenmolen. Au loin, s’aperçoivent les tours du Château de Viron (1862), l’actuelle Maison communale de Dilbeek. A l’intersection des rues du Pommier et des Papillons, commence une petite voirie vicinale, la rue Pierre Van Reymenant – du nom d’un ancien Conseiller communal, administrateur du Foyer Anderlechtois – le long d’une imposante construction très éclectique, avec une importante terrasse à balustrade classique. En face, s’étend ce qui doit être le dernier champ de betteraves de la Région bruxelloise. Ensuite, de part et d’autre de cette voirie, s’alignent les bâtiments de Lysem et les espaces agricoles de l’Institut Redouté-Peiffer, institut régional d’agriculture et d’horticulture, comprenant, depuis 2016, des serres d’application, des vergers, des terrains de culture, des ruches, ainsi que de tout nouveaux bâtiments-laboratoires. La rue aboutit à l’avenue d’Itterbeek.

2 Vlindersstraat 1070 Anderlecht
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Points d'intérêt

Auteur de la donnée

Co-auteur

M., Duponcelle. A., Dedobbeleer.

Notes et avis

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾