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De Villers-sur-Semois à Sainte-Marie-sur-Semois par les Abattis

De Villers-sur-Semois à Sainte-Marie-sur-Semois par les Abattis

Description

Ce parcours relie les églises de Villers et de Sainte-Marie en passant par la réserve naturelle des Abattis, située dans une zone d'anciens méandres de la Semois où la biodiversité s'exprime par une flore et une faune exceptionnelles. Il fait partie du réseau ADEO imaginé par le groupe Mobilité Douce d'Etalle et visant à créer des liaisons "douces" entre les villages de la commune. ATTENTION cependant : cette version du parcours n'est présentée ici que pour donner un aperçu complet du réseau ADEO. Mais la peste porcine africaine empêche encore la libre circulation dans cette portion du territoire, et en outre, la passerelle prévue pour traverser l'ancien bras de la Semois n'est pas encore construite à ce jour.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
50mn (1j)
Dist.
3.6 km
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Profil altimétrique

Point de départ

23 Rue Saint-Martin , 6740   Étalle
Lat : 49.69978Lng : 5.56059

Étapes

Points d'intérêt

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Réserve naturelle des Abattis

Les abattis : mot français signifiant coupe faite dans un bois. Cette définition devait bien convenir à une futaie sauvage implantée sur un terrain marécageux et donc peu propice à l'enracinement dans un sol détrempé. Le site des abattis est actuellement celui qui englobe l'ancien bras de la haute-Semois et ses rives, terres servant tantôt de pâtures ou de prés, tantôt de plantations privées de peupliers ou de résineux, ou encore de fonds envahis par les roseaux et la reine des prés. Une autre origine du terme abattis pourrait être le mot wallon bati, batis, battis signifiant terrain battu, banal. Le toponyme "les abattis" semble bien correspondre à cette définition également. Le classement comme site des abattis ou vieux-bras de la Semois a été ordonné par arrêté-royal du 27/12/1978. La gestion en a été confiée à l'association Réserves Naturelles et Ornithologiques de Belgique qui gèrent aussi d'autres réserves. Cette zone, englobant la vieille Semois et les bois environnants, possède un patrimoine biologique très riche. On y trouve plusieurs espèces de poissons, des libellules, des nénuphars blancs, et l’endroit est un véritable paradis pour les oiseaux. Il est également habité par les castors, dont les travaux d’abattage sont bien visibles. Un curage de l’ancien bras a été effectué en 2005 et Natagora, propriétaire d’une grande partie du site, et qui a repris les activités des RNOB, veille à conserver sa biodiversité. On peut accéder à la vieille Semois à partir d’un chemin partant de la rue des Aunés à Villers ou d’un chemin qui prolonge la rue du Rond à Sainte-Marie et qui passe au-dessus de l’actuelle Semois sur un pont de fer.

Unnamed Road 6740 Étalle
- ADEO -
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Eglise Saint-Nicolas de Sainte-Marie-sur-Semois

Située au centre du village, en bordure de la Grand-Rue, elle a été édifiée de 1868 à 1871 et remplaçait une ancienne église, construite en 1725, au centre du cimetière actuel (voir l'ancienne église sur la carte de l'Atlas des Chemins de 1843 superposée au nouveau cimetière sur la carte IGN actuelle). Cette dernière elle-même, remplaçait la première église, située près du château et qui dut être déplacée suite au désir d'Henri Henriquez d'agrandir le domaine du château-ferme (voir l'emplacement de l'église sur le plan de 1600). Le cimetière primitif joignant la première église se trouvait sur une place entourée d'eau, à gauche du porche d'entrée du château. L'église actuelle s'apparente à celle de Fratin. Elle est de style néo-gothique à trois nefs, ainsi que son mobilier. Il faut aussi remarquer quelques hauts reliefs, essentiellement sur l'autel majeur. Une statue de la vierge debout à l'enfant de style baroque et incorporant une très ancienne vierge assise (du XIIIe siècle) a été retrouvée lors d'une vente aux enchères en Hollande. Le tout appartenait à l'église de Sainte-Marie, village placé sous le patronage de la vierge et miraculeusement épargné d'une épidémie de peste en 1636, grâce à son intervention. Plutôt que de faire disparaître l'ancienne statue que l'on était amené à déplacer, on la mutila, pour la placer dans le dos creusé de la nouvelle vierge. Cette dernière devenait en quelque sorte le reliquaire de l'autre, dont elle préservait les pouvoirs surnaturels. Donnée ou vendue en 1981, cette vierge passa d'un brocanteur à l'autre et on l'appela la "double madone". Elle fut récupérée et ramenée à Etalle. L'original est à présent au musée gaumais et une copie est installée à l'église de Sainte-Marie.

209 Grand Rue 6740 Étalle
- ADEO -
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Calvaire et potale au centre de Sainte-Marie

Situé au centre du village de Sainte-Marie, le long de la Grand Rue, en face du bâtiment communal mis à la disposition de l'école libre de Sainte-Marie, ce calvaire date de 1754 et a été profondément remanié par les habitants, après la guerre, en 1947. Il était initialement situé sur la place, en face de l’école. Il était probablement composé à l’origine d’un socle formant autel et d’un fût supportant l’amortissement brisé à sa base. Actuellement, posé sur un muret en pierre du pays, il est composé d'une stèle reprenant un texte faisant date, il s'agirait de la devise du sire Henriquez "Potius mori quam foedari" ; d'un bloc portant l'inscription "JHS" surmonté d'une croix et enfant ; et du calvaire proprement-dit constitué du Christ en bronze qu'entourent de côté deux angelots de pierre et de dessus deux têtes d'angelots, le tout surmonté par des feuilles et fleurs taillées dans la pierre. En 1793, un "sans-culotte" qui abattait la croix eut les pieds broyés dans sa chute. La croix fut redressée peu de temps après. Au même endroit se trouve la potale de la Vierge. C'est une statue de la Vierge placée entre deux fenêtres du premier étage du bâtiment d'école. Sous la Vierge, un médaillon avec l'inscription suivante faite de lettres rouges et vertes, les rouges majuscules représentant une date : " DoVCe MarIe VeILLez sVr Ce VILLage" "DVC MI VILL V C VILL=1935" Elle résulte d'un accord du seigneur de Sainte-Marie, Henri Henriquez, avec les habitants du village. En compensation d'un agrandissement de son parc aux alentours du château, il était tenu de faire ériger une croix de pierre. Mais c'est en fait son successeur, le comte de Corswaren-Looz, qui réalisa l'ouvrage en 1754 au centre du carrefour. Il fut ensuite restauré et déplacé devant l'école en 1947.

64 Grand Rue 6740 Étalle
- ADEO -
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Auteur de la donnée

Image ADEO
proposé par ADEO

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