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À voir autour

"La villageoise" : de calades en portails

"La villageoise" : de calades en portails
"La villageoise" : de calades en portails
"La villageoise" : de calades en portails

Description

La commune d’Ibos couvre une superficie de 3 288 ha, soit le double de celle de Tarbes. Au Moyen Age, Ibos est, avec Bagnères de Bigorre, Lourdes, Tarbes, Rabastens et Vic, l’une des agglomérations les plus importantes de la province de Bigorre. Sa situation dans une vaste plaine au contact du piémont et du Béarn voisin a permis à Ibos de se développer sur le plan économique et politique. Ibos compte 254 maisons en 1313 et déjà 1 660 habitants à la veille de la Révolution.
La riche architecture bigourdane du village, remontant pour l’essentiel aux XVIII° et XIX° siècles, témoigne de ce passé florissant. Nombreuses sont les habitations dotées d’un grand portail sur la rue et d’une cour pavée de galets autour de laquelle sont distribuées les dépendances.

Tout au long de cette balade, vous trouverez des bornes d'interprétation installées par la mairie afin d'en apprendre davantage sur le patrimoine iboscéen.

Actuellement, Ibos compte 3 050 habitants. Outre deux zones d’activités importantes, Eurocampus Pyrénées (au rond-point de l’autoroute A64) et le parc d’activités Maye Lanne, Ibos a aussi sur son territoire la zone commerciale la plus importante du secteur : Le Méridien, ainsi nommé en raison du Méridien de Greenwich qui traverse la commune.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h (1j)
Dist.
1.9 km
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Profil altimétrique

Point de départ

1bis Place de Verdun , 65420   Ibos
Lat : 43.23309Lng : 0.00111

Points d'intérêt

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La croix hosannière

La croix des Missions, dite hosannière, mise en place en 1848 et restaurée en 2008, est le symbole chrétien de la Passion du Christ. On y trouve : - Le coq symbole du reniement de l’apôtre Pierre - Le calice portant le monogramme IHS (Iesus Hominum Salvator = Jésus sauveur des hommes) - L’inscription apposée par Pilate sur la croix INRI (Iesus Nazarenus Rex Iudaerum = Jésus de Nazareth roi des juifs) - Le voile de Véronique portant l’empreinte du visage du Christ - La couronne d’épines entourant un cœur enflammé symbole de l’amour du Christ mort pour sauver les hommes - Le soleil rappelant que le soleil s’est voilé à l’instant même de la mort de Jésus, et la lune pour l’éclipse qui s’ensuivit. - La bourse contenant 30 pièces d’argent remises à Judas pour prix de sa trahison. - Le marteau, les trois clous de la crucifixion et les tenailles de la descente de croix - La main du garde qui gifla Jésus - La tunique de Jésus, les dés avec lesquels les soldats romains la tirèrent au sort - L’échelle pour descendre le corps du supplicié - Le glaive avec lequel Pierre trancha l’oreille du serviteur du grand prêtre ; la lance ayant transpercé le flanc de Jésus pour s’assurer de sa mort ; la branche d’hysope portant, fixée à son extrémité, l’éponge de vinaigre destinée à humecter les lèvres du crucifié - La corde avec laquelle Judas s’est pendu Sur la branche gauche de la croix, à côté de la main, a disparu l’aiguière avec laquelle Ponce Pilate se lava les mains. Source : Ginette Gaye

1bis Place de Verdun 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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La Collégiale Saint-Laurent

L’histoire de la Collégiale Aux XIe-XIIe siècles, on trouve plusieurs églises sur le territoire d’Ibos mais Saint-Laurent va devenir la plus importante et le centre de la paroisse. De cette lointaine époque, l’église a conservé à ses pieds un cimetière de forme arrondie, vestige fossilisé d’un enclos ecclésial qui était ici exceptionnellement grand. Dans cet espace entouré de murs et de fossés la population pouvait trouver refuge en temps de guerres. Les derniers vestiges des fossés ont disparu au XIXe siècle mais leur présence explique le nom de « château » ou « forteresse » utilisé autrefois pour qualifier Ibos. Cette église romane a été très vite remplacée par un édifice plus vaste dont il demeure une partie au niveau de la nef. Les six chapelles toujours visibles, établies entre des contreforts, font de cette église une collégiale, c’est-à-dire un lieu de culte desservi par un collège de prêtres appelés « prébendés ». Ils tiraient en effet leurs revenus de prébendes, ensemble de revenus constitués à partir de terres et de dons faits par testament. À Ibos, on ignore la date de fondation de ce collège mais beaucoup apparaissent dans des bourgs de la région aux XIIIe et XIVe siècles. En 1342 Ibos devient le siège d’un archiprêtré, circonscription religieuse regroupant de nombreuses paroisses. Vers la même époque, le chœur actuel est mis en chantier avec l’objectif de rebâtir toute l’église. Seul le chevet sera terminé avec ses grandes baies permettant d’installer d’immenses verrières. Aux XVe et XVIe siècles, les parties hautes sont reprises et fortifiées avec chemin de ronde. En 1569, durant les guerres de Religion, la Bigorre catholique est dévastée par des troupes protestantes venues du Béarn qui est à son tour ravagé. La collégiale d’Ibos est incendiée et pillée. En 1592, elle est investie par des ultras catholiques de la Ligue qui en font leur camp retranché. Lorsqu’ils sont chassés, une partie des voûtes et des défenses sont détruites pour éviter une nouvelle occupation des lieux. Par la suite, l’église est restaurée. L’imposant clocher aux allures de donjon ne date en réalité que des années 1690. À l’époque baroque, un important mobilier est réalisé, dont il reste quelques éléments Lors de la Révolution, les prêtres prébendés quittent la collégiale qui devient par la suite simple église paroissiale. Au cours du XIXe siècle, la Collégiale est restaurée avec des éléments de style néo-gothique ; elle est l’un des premiers édifices des Hautes-Pyrénées à être classé Monument historique, en 1862. Elle conserve toujours son ancien nom de Collégiale en souvenir d’un passé prestigieux qui demeure dans son architecture. Les particularités architecturales de la Collégiale L’édifice est caractéristique du style gothique languedocien avec une nef très large, des contreforts entre lesquels sont établies des chapelles qui pouvaient être percées de grandes baies divisées par des meneaux et des remplages de pierre. Ces ouvertures, au chevet de la collégiale, avaient été en grande parties murées ; toutes ont été refaites au XIXe siècle. La calade Avant d’entrer dans la Collégiale, on peut admirer le Parvis orné d’une calade (tapis de cailloux polychromes formant des motifs) signé Guy « le Paveur » et qui date de 1875 (à l’époque on signait toujours par son prénom). La restauration de ce pavage a été réalisée en 1994 par le lycée Professionnel Agricole Adriana qui est sur notre commune, guidés par Mr Andrey Trey d’Ibos, maçon, avec des galets blancs et noirs ramassés dans l’Adour par des élèves ingénieurs de l’ENIT de Tarbes. " On remarquera à l’intérieur : - La clé de voûte du chœur, décoré de la figure de saint Laurent et de blasons. - L’imposant maître-autel galbé, en marbres variés, établi au XIXe siècle par l’artiste bordelais Jaboin. Il est encadré par deux anges adorateurs. - Les nombreux sièges alignés le long des murs du chœur et surmontés de boiseries (XVIIe-XVIIIe siècles). Y prenaient place l’archiprêtre, les prêtres de la Collégiale, d’autres prêtres, enfants de chœurs, chantres… d’où leur nombre important. - Les murs sont ornés de plusieurs grands tableaux du XIXe siècle, certains copiés d’œuvres connues par des gravures. Ils sont dus aux pinceaux de Lataste, professeur de dessin à Tarbes et au père Pibou, prêtre de Garaison. Un tableau plus petit représente le visage du Christ sur un linge (Sainte-Face). - L’ensemble remarquable des vitraux à personnages et décor d’architecture, réalisés dans les années 1850 par l’atelier Goussard, de Condom (Gers). - La statue de saint Laurent, en bois sculpté, peint et doré (XVIIe siècle). Laurent était diacre à Rome du pape Sixte II (statue placée en face). Ce saint était d’origine espagnole, son culte à Ibos montre l’importance des relations entre les deux côtés de la frontière. - La chaire à prêcher en bois sculpté et doré, ornée de médaillons. Elle est attribuée à Marc Ferrère, membre d’une importante dynastie de maîtres-sculpteurs d’Asté. - La cuve des fonts baptismaux, ancien bénitier, en marbres de Campan. - Chacune des six chapelles possède un autel dédié à un saint différent (comme les vitraux) qui renvoie parfois aux anciennes confréries de métiers qui existaient à Ibos. Sources : Association Demain la Collégiale, classe Patrimoine du collège Paul Éluard, Stéphane Abadie, Thibaut de Rouvray. VISITES Pendant les horaires d’ouverture de la mairie (du lundi au vendredi : 8h -12h et 13h15 – 18h), demandez la clé à l’accueil de la mairie

2 Rue de la Collégiale 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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L'enclos ecclésial

Sur un plan ou une vue aérienne d’Ibos, on remarque la disposition des maisons, rangées en cercle autour de la collégiale et de son cimetière ovale, indice d’un ancien enclos ecclésial. Les enclos ecclésiaux sont nés au XIe et au XIIe siècle, là où les populations rurales et leurs biens (troupeaux…) ne pouvaient être protégés par le comte de Bigorre ou ses vassaux. Ces enceintes, qui accueillent aussi le cimetière, s’appuient sur le mouvement de la Paix de Dieu qui sacralise l’espace autour des églises en interdisant à des hommes armés d’y pénétrer. À Saint-Laurent d’Ibos, le cimetière a un rayon d’une quarantaine de mètres autour de la Collégiale. Il doit correspondre à un premier état de l’enclos ecclésial, agrandi par la suite. Les rues entourant actuellement le site étaient à l’origine des fossés (avec un puits filtrant, qui récupérait une partie des eaux) comblés seulement au XIXe siècle. Ici, cas exceptionnel en Bigorre, l’enclos a été si attractif qu’il a fallu l’élargir à plusieurs reprises pour accueillir une population toujours plus importante. En lisière du premier enclos s’est ainsi ajouté un second cercle, composé de deux rangées de maisons séparées par une ruelle intérieure et lui aussi fortifié et fossoyé. Au XIIIe siècle, Ibos est alors qualifiée de castrum = château, forteresse. En 1304 il est fait mention d’une « barbacane », fortification avancée défendant l’accès à l’enclos et à l’église. Elle est assez vaste pour accueillir la réunion de la communauté qui y prend ses délibérations. Ces défenses ont été détruites à partir du XVIe siècle. Ibos est un cas particulier en Bigorre : si de nombreuses communautés ont eu un enclos ecclésial (Azereix, Juillan, Lagarde… pour ne citer que des villages voisins), Ibos est la seule qui a développé son urbanisme à partir de son enclos ecclésial.

16 Rue de la Collégiale 65420 Ibos
- Mairie Ibos -
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Auteur de la donnée

Image Mairie Ibos
proposé par Mairie Ibos
Place Verdun 65420 IBOS France

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