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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart

LOIK_EYERS_Foto 10-10-2021 18 38 47
Crédit : Loik Eyers

Description

Isolé dans un océan de verdure, Mirwart se développe le long d’une crête enserrée par un méandre de la Lhomme. Aux confins de l’Ardenne, les massifs boisés se profilent à chaque bout d’horizon et signent magistralement l’environnement naturel de Mirwart.

Depuis le village, de larges perspectives paysagères s’échappent vers la profonde entaille de la Lhomme et la région de la Famenne au nord. Mirwart déroule son tapis de bâtisses entre son château, déjà cité au10e siècle, et son église. Le bâti s’implante presque uniquement d’un seul côté de la

voirie puisqu’un parc lui fait face dès le 16e siècle. Les habitations se rassemblent en courtes séquences mitoyennes le long de cet axe et confèrent à Mirwart sa configuration de village-rue. Dans le haut du village, l’habitat s’articule de manière plus organique, à proximité de l’église, en fonction des contraintes du relief.

La structure agricole de Mirwart appartient au modèle d’openfield à prairies dominantes, typique de l’Ardenne centrale. Les différents terroirs se sont développés autour de la trame villageoise, au gré des dénivellations. Les prairies non encloses dominent le paysage agricole et se concentrent sur le versant à

faible pente, ancré au nord-est du village et dans le fond de vallée, au niveau de la réserve naturelle du Pré des Forges. Sur le plateau, quelques légers replats positionnés également au nord-est sont destinés aux labours tandis que la vaste forêt couvre de son manteau vert la majeure partie des terres de Mirwart,

source ancestrale de revenus pour les villageois.

Majoritairement constituées de maisons traditionnelles en pierre, les bâtisses villageoises s’adaptent au relief afin de disposer d’un accès de plain-pied avec la rue. Elles jouent principalement sur leurs fondations pour s’ajuster au dénivelé rencontré. De typologie ardennaise par leur profondeur, les volumes simples s’inscrivent généralement dans des séquences mitoyennes caractéristiques de la Famenne.

Le grès, aux nuances multiples de brun et de beige, compose la plupart des maçonneries. La pierre calcaire apparaît dans certaines constructions mais reste plutôt dédiée aux détails architecturaux comme les encadrements d’ouvertures. Généralement laissés à nu, les murs sont, de-ci de-là, recouverts d’un badigeon ou d’un enduit de teinte claire qui protège le bâtiment contre l’humidité. Dans le village, certaines maisons sont encore élevées en pan-debois, réminiscence de techniques constructives traditionnelles.

Pour plus d'informations: https://beauxvillages.be/villages/mirwart/

Informations techniques

Marche
Difficulté
Moyen
Dist.
4.8 km
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Profil altimétrique

Point de départ

Place Communale , 6870   Mirwart
Lat : 50.05655Lng : 5.26451

Étapes

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1

Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - Eglise Saint-Roch

Dans l’axe de la rue principale, l’église Saint-Roch déploie son parvis en direction du château de Mirwart situé à l’autre extrémité. Pouvoir spirituel et temporel se font ainsi face et rivalisent dans le paysage par la hauteur des tours et du clocher. De style néogothique, l’édifice fut bâti en 1869 en remplacementd’une autre église elle-même construite à la place d’une chapelle plus ancienne encore. A l’origine, il y eu même un prieuré relevant de l’Abbaye de Saint- Hubert toute proche. Celui-ci disparu dans le courant du 16e siècle.Ceinturée par le mur du cimetière, l’église se pare de moellons de grès au niveau de la nef et du choeur tandis que la façade et la tour s’élèvent en pierres calcaires taillées. Cette différence de traitement et d’appareillage traduit la volonté du maître de l’ouvrage de magnifier l’entrée du lieu où se rassemble la communauté chrétienne villageoise. Les baies géminées du clocher, les ancres en fer forgé, les contreforts calcaires des bas-côtés ainsi que la composition des vitraux participent à cette attention ornementale.A l’intérieur subsistent du mobilier généralement néo-gothique (1872-1877), un autel sculpté par Jean Williame (1985) ainsi qu’une dalle funéraire armoriée en marbre de G.-F. de Smackers (1725) et en grès de J. Thiry (1773), anciens seigneurs de Mirwart.

Place Communale 6870 Saint-Hubert
- Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert -
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3

Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - Ancien presbytère et école des filles

A l’instar d’autres bâtiments dans le village, la haute bâtisse servit au départ de lieu de résidence au curé de la paroisse de Mirwart. Par la suite, le presbytère se transforma en logement pour l’instituteur et son bâtiment annexe abrita l’école des filles, peu de temps après la décision des autorités communalesd’organiser la scission des classes.Etablie en contre-haut de la place, la maison clôture le front d’habitations en direction de l’étang Saint-Roch et de la Lhomme. La demeure adopte un style architectural qui s’écarte volontairement de celui des fermes traditionnelles pour marquer son statut. Toute l’attention décorative se concentre en façade. Elevée en moellons de grès beige, elle est auréolée par le rouge-orangé de la brique sous forme de colonnes d’angles, de frises dentelées sous la toiture d’ardoises ou encore d’arcs de décharge. De hautes fenêtres rectangulaires aux encadrements moulurés animent l’élégant volume. Autre détail architectural, un cordon de briques relie entre eux les montants harpés des baies et, comme un écho à celui-ci, un bandeau de pierres calcaires prolonge leurs appuis saillants.La partie droite de l’édifice fait l’objet d’un traitement particulier. Un important décrochement, coiffé d’un pignon dépassant la corniche principale, souligne ce segment de façade. L’implantation en léger recul par rapport à l’alignement participe aussi à la prestance de l’édifice, séparé de l’espace-public par un muret quiportait autrefois une grille.Au côté droit, l’ancienne classe des filles prenait place sous ce bas volume d’un niveau. Pourvu de trois grandes fenêtres accolées, le bâtiment affiche une façade d’allure classique en brique, enduite de blanc.Aujourd’hui, cet espace vit au rythme des fêtes du village.

2 Le Block 6870 Saint-Hubert
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4

Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - Bâtisses en pan-de-bois

Si autrefois nombre de bâtisses étaient construites en pan-de-bois, elles ont aujourd’hui presque disparu de Wallonie. Mirwart compte encore quelques témoignages de cette ancienne technique de construction mise en oeuvre en raison de sa rapidité d’exécution et son moindre coût économique. L’apparition de nouvelles techniques agricoles permettant de meilleurs rendements entraîne une mutation du paysage bâti traditionnel.Le pan-de-bois ou colombage disparaît comme matériau de construction au profit de la pierre. On assiste dès lors à une pétrification progressive de l’habitat rural. Sur la place du village, deux modestes bâtisses du 19e siècle conservent encore avec fierté leurs pans-de-bois, au-delà de quelques transformations.La petite ferme de gauche abrite sous son toit de tuiles un logis accompagné d’une étable et d’une grange. A l’origine, le remplissage des panneaux de bois était réalisé en torchis, mélange de terre et de paille, mais au cours du temps celui-ci a été remplacé par de la brique.La demeure repose sur un muret de maçonnerie en pierre. Ce soubassement joue un rôle essentiel dans la protection de la structure en pan-de-bois contre les infiltrations d’humidité ascensionnelle.La façade est percée d’ouvertures qui, pour la plupart, se nichent à l’intérieur d’encadrements adaptés aux caissons de l’ossature en bois.

17-21 Place Communale 6870 Saint-Hubert
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5

Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - Ferme en long

La majorité des bâtiments de Mirwart datent du 19e siècle. Durant cette période, les conditions de vie s’améliorent et le village voit sa population augmenter. Les constructions de cette époque s’intercalent progressivement dans les espaces laissés libres avec comme résultat une densification généralisée de l’habitat. Implantée en léger recul par rapport à la voirie, cette longue ferme a préservé la lisibilité de ses anciennes fonctions agricoles. Elle associe un corps de logis à gauche, marqué par une répartition symétrique des fenêtres de part et d’autre de la porte d’entrée, et des dépendances agricoles à droite. Une première étable, une grange suivie d’une seconde étable, plus tardive au vu de l’encadrement en brique, s’inscrivent dans le prolongement du logement. Une des particularités de la bâtisse réside dans le léger décrochement de toiture qui concède un empiètement du logis sur la partie agricole. L’accès pavé depuis la voirie ainsi que la présence d’un seuil marquent la porte d’entrée du logis, aux menuiseries ouvragées, tandis que la porte d’étable se singularise par une plus faible hauteur et un accès plus rudimentaire.L’habitation offre une intéressante diversité de matériaux et de tonalités. Les pierres calcaires grisées habillent la façade, les grès bruns agrémentent le pignon ouest et un essentage de planchettes de bois sombre protège le colombage contre les assauts de l’humidité au pignon est. Comme pour l’église, il est intéressant de souligner le soin apporté par le bâtisseur à la façade élevée en moellons calcaires réglés par rapport au pignon en moellons de grès équarris, véritable vitrine vers l’espace public et le monde extérieur

37 Place Communale 6870 Saint-Hubert
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7

Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - Ferme en quadrilatère

A l’une des extrémités de la trame bâtie du village, une importante ferme semble veiller sur l’entrée du château de Mirwart. Les fermes en quadrilatère sont plus rares dans le paysage ardennais au vu de la moindre qualité des sols. Leur position souvent excentrique s’explique par la nécessité d’être au plus proche de leurs terres de culture ou de leur véritable propriétaire.Comme la plupart des fermes en carré, la physionomie actuelle de cet ensemble est le fruit de différentes phases de construction selon les besoins du propriétaire. Ses origines sont méconnues mais le corps de logis, ancré au sud, date de la deuxième moitié du 19e siècle. La ferme en quadrilatère répond à trois grandes fonctions : habitation, stockage des céréales et maintien saisonnier du bétail dans un espace clos. Tous les bâtiments regroupant ces activités se répartissent savamment autour de la cour. Le logis se positionne de manière à surveiller l’accès à la cour et aux dépendances. La grange ne jouxte pas directement le logis afin d’éviter la propagation d’un éventuel incendie entre les deux constructions. Aussi, la cour est couverte de dalles de pierres qui facilitent les déplacements vers les dépendances et la circulation du charroi à l’intérieur de la ferme. En son milieu, elle est occupée par un espace qui sert de stockage pour le fumier.Les différents bâtiments mêlent les moellons de grès et de calcaire sous des bâtières d’ardoises à croupettes. Cerné de deux annexes similaires, le logis en double corps se distingue des bâtisses traditionnelles du village par sa hauteur et son langage stylistique. Cinq travées de hautes fenêtres à linteau droit rythment la façade. Unis par un cordon de pierres calcaires, les appuis saillants dessinent le premier étage et d’étroites baies, ordonnées au-dessus des hautes ouvertures, illuminent le grenier. La volumétrie élevée et massive du logis ainsi que la bâtière d’ardoises à croupettes lui confèrent l’allure d’une demeure cossue, révélatrice d’un meilleur niveau de vie.

10 Rue du Château 6870 Saint-Hubert
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8

Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - Château de Mirwart

Une première source écrite nous indique qu’en 951, un seigneur Lotharingien dresse des fortifications sur les lieux. Entre cette date et le début du 18e siècle, le château est régulièrement la cible de conflits, notamment entre la Principauté de Liège et le Duché de Luxembourg.Entre 1706 à 1734, le château acquiert sa forme actuelle, une composition architecturale ambivalente. Cette résidence de plaisance intègre la modernité de ce début de siècle tout en rappelant son rôle défensif passé.Côté village, une large terrasse fortifiée précède la demeure. Dans le même esprit, le plan en quadrilatère cantonné de tours évoque de lointaines fortifications médiévales. Les encadrements à croisée font également partie d’un langage architectural séculaire. Pourtant, côté vallée, aucune aile arrière ne vient refermer la cour. L’ouverture sur le paysage - sur le monde - est complète. La régularité, le nombre et l’ampleur des percements soulignent cette intention, accueillant les lumières au plus profond des locaux.Au 19e siècle, parmi les propriétaires qui se succèdent figure le créateur de la cristallerie de Vonêche, Aimé- Gabriel d’Artigues. C’est à cette époque que la rudesse de l’expression architecturale est estompée par de fastueuses toitures. Une tour est rehaussée, atténuant la symétrie rigoureuse de l’ensemble. Une série de lucarnes ouvragées viennent couronner les travées de fenêtres. Enfin, remodelant la silhouette du château, les tours reçoivent des toitures facettées, surmontées de lanternes ardoisées et épinglées par d’importantes ferronneries ouvragées.L’intérieur n’a pas été évoqué ici. Récemment, un architecte belge de renom a acquis le château.

Rue du Château 6870 Saint-Hubert
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9

Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - Vieux Moulin banal

Blotti dans le fond de la vallée de la Lhomme, l’ancien moulin se pose au pied de l’abrupte colline occupée par le château de Mirwart. C’est ici, à l’écart du village, que le meunier a trouvé la force motrice indispensable pour actionner les meules et moudre en farine les céréales telles que le seigle, l’avoine ou encore l’épeautre. Son origine est méconnue mais une représentation d’un moulin banal figure déjà à cet endroit sur une carte datant de l’an 1600. Propriété du seigneur, celui-ci impose son utilisation aux villageois en échange de la perception d’une redevance.Au cours des siècles, le moulin va subir diverses transformations tout en gardant son emplacement initial. De nouveaux équipements vont progressivement s’ajouter afin de moderniser les machineries jusqu’à la cessation de toute activité au lendemain de la première guerre mondiale. La Province du Luxembourg en fait l’acquisition en 1951 pour le rénover et lui offrir une nouvelle affectation. Depuis la rue, l’ancien moulin s’inscrit dans un large espace végétal relevé de touches minérales. Il arbore une silhouette compacte, couverte d’une imposante toiture d’ardoises à croupe unique. Des ouvertures à encadrements en bois agrémentent la maçonnerie de grès plusieurs fois modifiée au cours du temps. La partie la plus ancienne, qui abritait les machineries, se situe à droite de la bâtisse. C’est d’ailleurs au mur pignon droit que se dressait jadis la roue en bois. Aujourd’hui, quelques traces des activités de l’ancien moulin sont encore perceptibles. Le bief de dérivation et la retenue d’eau, établie contre le bâtiment, en constituent les principaux témoins.

Rue du Moulin 6870 Saint-Hubert
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Points d'intérêt

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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - 4. Bâtisses en pan-de-bois

Si autrefois nombre de bâtisses étaient construites en pan-de-bois, elles ont aujourd’hui presque disparu de Wallonie. Mirwart compte encore quelques témoignages de cette ancienne technique de construction mise en oeuvre en raison de sa rapidité d’exécution et son moindre coût économique. L’apparition de nouvelles techniques agricoles permettant de meilleurs rendements entraîne une mutation du paysage bâti traditionnel.Le pan-de-bois ou colombage disparaît comme matériau de construction au profit de la pierre. On assiste dès lors à une pétrification progressive de l’habitat rural. Sur la place du village, deux modestes bâtisses du 19e siècle conservent encore avec fierté leurs pans-de-bois, au-delà de quelques transformations.La petite ferme de gauche abrite sous son toit de tuiles un logis accompagné d’une étable et d’une grange. A l’origine, le remplissage des panneaux de bois était réalisé en torchis, mélange de terre et de paille, mais au cours du temps celui-ci a été remplacé par de la brique.La demeure repose sur un muret de maçonnerie en pierre. Ce soubassement joue un rôle essentiel dans la protection de la structure en pan-de-bois contre les infiltrations d’humidité ascensionnelle.La façade est percée d’ouvertures qui, pour la plupart, se nichent à l’intérieur d’encadrements adaptés aux caissons de l’ossature en bois.

17-21 Place Communale 6870 Mirwart
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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - 7. Ferme en quadrilatère

A l’une des extrémités de la trame bâtie du village, une importante ferme semble veiller sur l’entrée du château de Mirwart. Les fermes en quadrilatère sont plus rares dans le paysage ardennais au vu de la moindre qualité des sols. Leur position souvent excentrique s’explique par la nécessité d’être au plus proche de leurs terres de culture ou de leur véritable propriétaire.Comme la plupart des fermes en carré, la physionomie actuelle de cet ensemble est le fruit de différentes phases de construction selon les besoins du propriétaire. Ses origines sont méconnues mais le corps de logis, ancré au sud, date de la deuxième moitié du 19e siècle. La ferme en quadrilatère répond à trois grandes fonctions : habitation, stockage des céréales et maintien saisonnier du bétail dans un espace clos. Tous les bâtiments regroupant ces activités se répartissent savamment autour de la cour. Le logis se positionne de manière à surveiller l’accès à la cour et aux dépendances. La grange ne jouxte pas directement le logis afin d’éviter la propagation d’un éventuel incendie entre les deux constructions. Aussi, la cour est couverte de dalles de pierres qui facilitent les déplacements vers les dépendances et la circulation du charroi à l’intérieur de la ferme. En son milieu, elle est occupée par un espace qui sert de stockage pour le fumier.Les différents bâtiments mêlent les moellons de grès et de calcaire sous des bâtières d’ardoises à croupettes. Cerné de deux annexes similaires, le logis en double corps se distingue des bâtisses traditionnelles du village par sa hauteur et son langage stylistique. Cinq travées de hautes fenêtres à linteau droit rythment la façade. Unis par un cordon de pierres calcaires, les appuis saillants dessinent le premier étage et d’étroites baies, ordonnées au-dessus des hautes ouvertures, illuminent le grenier. La volumétrie élevée et massive du logis ainsi que la bâtière d’ardoises à croupettes lui confèrent l’allure d’une demeure cossue, révélatrice d’un meilleur niveau de vie.

10 Rue du Château 6870 Mirwart
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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - 9. Vieux Moulin banal

Blotti dans le fond de la vallée de la Lhomme, l’ancien moulin se pose au pied de l’abrupte colline occupée par le château de Mirwart. C’est ici, à l’écart du village, que le meunier a trouvé la force motrice indispensable pour actionner les meules et moudre en farine les céréales telles que le seigle, l’avoine ou encore l’épeautre. Son origine est méconnue mais une représentation d’un moulin banal figure déjà à cet endroit sur une carte datant de l’an 1600. Propriété du seigneur, celui-ci impose son utilisation aux villageois en échange de la perception d’une redevance.Au cours des siècles, le moulin va subir diverses transformations tout en gardant son emplacement initial. De nouveaux équipements vont progressivement s’ajouter afin de moderniser les machineries jusqu’à la cessation de toute activité au lendemain de la première guerre mondiale. La Province du Luxembourg en fait l’acquisition en 1951 pour le rénover et lui offrir une nouvelle affectation. Depuis la rue, l’ancien moulin s’inscrit dans un large espace végétal relevé de touches minérales. Il arbore une silhouette compacte, couverte d’une imposante toiture d’ardoises à croupe unique. Des ouvertures à encadrements en bois agrémentent la maçonnerie de grès plusieurs fois modifiée au cours du temps. La partie la plus ancienne, qui abritait les machineries, se situe à droite de la bâtisse. C’est d’ailleurs au mur pignon droit que se dressait jadis la roue en bois. Aujourd’hui, quelques traces des activités de l’ancien moulin sont encore perceptibles. Le bief de dérivation et la retenue d’eau, établie contre le bâtiment, en constituent les principaux témoins.

Rue du Moulin 6870 Mirwart
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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - 8. Château de Mirwart

Une première source écrite nous indique qu’en 951, un seigneur Lotharingien dresse des fortifications sur les lieux. Entre cette date et le début du 18e siècle, le château est régulièrement la cible de conflits, notamment entre la Principauté de Liège et le Duché de Luxembourg.Entre 1706 à 1734, le château acquiert sa forme actuelle, une composition architecturale ambivalente. Cette résidence de plaisance intègre la modernité de ce début de siècle tout en rappelant son rôle défensif passé.Côté village, une large terrasse fortifiée précède la demeure. Dans le même esprit, le plan en quadrilatère cantonné de tours évoque de lointaines fortifications médiévales. Les encadrements à croisée font également partie d’un langage architectural séculaire. Pourtant, côté vallée, aucune aile arrière ne vient refermer la cour. L’ouverture sur le paysage - sur le monde - est complète. La régularité, le nombre et l’ampleur des percements soulignent cette intention, accueillant les lumières au plus profond des locaux.Au 19e siècle, parmi les propriétaires qui se succèdent figure le créateur de la cristallerie de Vonêche, Aimé- Gabriel d’Artigues. C’est à cette époque que la rudesse de l’expression architecturale est estompée par de fastueuses toitures. Une tour est rehaussée, atténuant la symétrie rigoureuse de l’ensemble. Une série de lucarnes ouvragées viennent couronner les travées de fenêtres. Enfin, remodelant la silhouette du château, les tours reçoivent des toitures facettées, surmontées de lanternes ardoisées et épinglées par d’importantes ferronneries ouvragées.L’intérieur n’a pas été évoqué ici. Récemment, un architecte belge de renom a acquis le château.

Rue du Château 6870 Mirwart
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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - 5. Ferme en long

La majorité des bâtiments de Mirwart datent du 19e siècle. Durant cette période, les conditions de vie s’améliorent et le village voit sa population augmenter. Les constructions de cette époque s’intercalent progressivement dans les espaces laissés libres avec comme résultat une densification généralisée de l’habitat. Implantée en léger recul par rapport à la voirie, cette longue ferme a préservé la lisibilité de ses anciennes fonctions agricoles. Elle associe un corps de logis à gauche, marqué par une répartition symétrique des fenêtres de part et d’autre de la porte d’entrée, et des dépendances agricoles à droite. Une première étable, une grange suivie d’une seconde étable, plus tardive au vu de l’encadrement en brique, s’inscrivent dans le prolongement du logement. Une des particularités de la bâtisse réside dans le léger décrochement de toiture qui concède un empiètement du logis sur la partie agricole. L’accès pavé depuis la voirie ainsi que la présence d’un seuil marquent la porte d’entrée du logis, aux menuiseries ouvragées, tandis que la porte d’étable se singularise par une plus faible hauteur et un accès plus rudimentaire.L’habitation offre une intéressante diversité de matériaux et de tonalités. Les pierres calcaires grisées habillent la façade, les grès bruns agrémentent le pignon ouest et un essentage de planchettes de bois sombre protège le colombage contre les assauts de l’humidité au pignon est. Comme pour l’église, il est intéressant de souligner le soin apporté par le bâtisseur à la façade élevée en moellons calcaires réglés par rapport au pignon en moellons de grès équarris, véritable vitrine vers l’espace public et le monde extérieur

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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - 3. Ancien presbytère et école des filles

A l’instar d’autres bâtiments dans le village, la haute bâtisse servit au départ de lieu de résidence au curé de la paroisse de Mirwart. Par la suite, le presbytère se transforma en logement pour l’instituteur et son bâtiment annexe abrita l’école des filles, peu de temps après la décision des autorités communalesd’organiser la scission des classes.Etablie en contre-haut de la place, la maison clôture le front d’habitations en direction de l’étang Saint-Roch et de la Lhomme. La demeure adopte un style architectural qui s’écarte volontairement de celui des fermes traditionnelles pour marquer son statut. Toute l’attention décorative se concentre en façade. Elevée en moellons de grès beige, elle est auréolée par le rouge-orangé de la brique sous forme de colonnes d’angles, de frises dentelées sous la toiture d’ardoises ou encore d’arcs de décharge. De hautes fenêtres rectangulaires aux encadrements moulurés animent l’élégant volume. Autre détail architectural, un cordon de briques relie entre eux les montants harpés des baies et, comme un écho à celui-ci, un bandeau de pierres calcaires prolonge leurs appuis saillants.La partie droite de l’édifice fait l’objet d’un traitement particulier. Un important décrochement, coiffé d’un pignon dépassant la corniche principale, souligne ce segment de façade. L’implantation en léger recul par rapport à l’alignement participe aussi à la prestance de l’édifice, séparé de l’espace-public par un muret quiportait autrefois une grille.Au côté droit, l’ancienne classe des filles prenait place sous ce bas volume d’un niveau. Pourvu de trois grandes fenêtres accolées, le bâtiment affiche une façade d’allure classique en brique, enduite de blanc.Aujourd’hui, cet espace vit au rythme des fêtes du village.

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Parcours au travers des patrimoines: Mirwart - 1. Eglise Saint-Roch

Dans l’axe de la rue principale, l’église Saint-Roch déploie son parvis en direction du château de Mirwart situé à l’autre extrémité. Pouvoir spirituel et temporel se font ainsi face et rivalisent dans le paysage par la hauteur des tours et du clocher. De style néogothique, l’édifice fut bâti en 1869 en remplacementd’une autre église elle-même construite à la place d’une chapelle plus ancienne encore. A l’origine, il y eu même un prieuré relevant de l’Abbaye de Saint- Hubert toute proche. Celui-ci disparu dans le courant du 16e siècle.Ceinturée par le mur du cimetière, l’église se pare de moellons de grès au niveau de la nef et du choeur tandis que la façade et la tour s’élèvent en pierres calcaires taillées. Cette différence de traitement et d’appareillage traduit la volonté du maître de l’ouvrage de magnifier l’entrée du lieu où se rassemble la communauté chrétienne villageoise. Les baies géminées du clocher, les ancres en fer forgé, les contreforts calcaires des bas-côtés ainsi que la composition des vitraux participent à cette attention ornementale.A l’intérieur subsistent du mobilier généralement néo-gothique (1872-1877), un autel sculpté par Jean Williame (1985) ainsi qu’une dalle funéraire armoriée en marbre de G.-F. de Smackers (1725) et en grès de J. Thiry (1773), anciens seigneurs de Mirwart.

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