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À voir autour

Visite Maringues et ses tanneries - version déficience sensorielle

Visite Maringues et ses tanneries - version déficience sensorielle
Crédit : Office de Tourisme Riom-Limagne

Audio

Description

A travers cette visite audio-guidée découvrez le bourg et les tanneries de Maringues.

Pour vous accompagner tout au long de votre visite, vous aurez sur chaque point d'intérêt une piste de la visite audio-guidée, la retranscription écrite de celle-ci, des vidéos traduites en langue des signes de l'audioguide et des photos.

Ce circuit audioguidé a été conçu par l’Office de Tourisme Riom Limagne.
L’audiodescription et les livrets d’iconographies en relief et couleurs contrastées ont été réalisés par Braille & Culture dans le cadre du projet « Massif Central au bout des doigts » avec l’aide financière de la Communauté de Communes Limagne Bord d’Allier, du FNADT, des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, des départements du Puy-de-Dôme et de l’Aveyron

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h30mn (1j)
Dist.
741 m
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Profil altimétrique

Point de départ

1 Rue du Pont de Morge , 63350   Maringues
Lat : 45.91976Lng : 3.33002

Points d'intérêt

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Présentation géographique et historique de Maringues

Retranscription de l'audioguide : "Nous voilà donc sur le parvis de la Grande Tannerie. Prenez le temps de vous asseoir sur le muret qui borde la Morge pour vous imprégner de l’histoire des lieux et écoutez… Tendez l’oreille, soyez plus attentifs… : sur la surface de l’eau raisonnent les voix fortes des tanneurs au travail. Ils habitent encore ces lieux qui ont longtemps été les leurs… Le site de Maringues était déjà occupé au temps de l’empereur Claude (début de notre ère). La vieille ville située plus haut, s’est développée autour de l’église fondée en 1050. Elle est composée comme un site défensif et dotée de deux enceintes de fortification : une première autour de l’église et une seconde fondée en 1443, dont on peut encore distinguer le tracé aujourd’hui. Mais nous sommes ici dans le quartier des Tanneries, une ville dans la ville, où au Moyen-âge, l’artisanat des tanneries atteint déjà son apogée. Il devient même le second pôle économique de la cité après la batellerie. Étroitement liées, ces deux activités alors florissantes ont favorisé le développement économique de la ville devenue un haut lieu d’échanges. En effet, Maringues est proche de deux rivières : la Morge et l’Allier. Cette dernière est une voie fluviale importante durant le Moyen-âge puisqu’elle dessert la capitale et la côte atlantique via la Loire. Vins, bois, charbons et cuirs transitent au gré du courant… Et nos tanneurs dans tout ça ? Imaginez que, dès l’époque gallo-romaine sûrement, la Morge voit des tanneurs peupler ses rives et utiliser son eau pour travailler et transporter les cuirs. Une rivière pour l’eau, une région d’élevage pour les peaux, et des forêts de chênes aux alentours : trois éléments indispensables qui expliquent le développement des tanneries, ici, à Maringues. Pourquoi le chêne ? A cause de son écorce, le tan, dont nous reparlerons bientôt… Restons encore quelques instants ici, le temps d’en apprendre plus sur cette activité et ce grand bâtiment qui se tient devant vous. "

1 Rue du Pont de Morge 63350 Maringues
- Office de Tourisme Terra Volcana -
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La Grande Tannerie

Retranscription de l'audioguide : Témoignage de Gilles Recoque, président de l'association de sauvegarde des Tanneries de Maringues, sur les premières démarches de sauvegarde. " Ce que les gamins de Maringues ne verront plus, en revanche, ce sont les quelques 60 tanneries qui, à la période la plus faste, animaient ce quartier. Sur l’autre rive, les maisons sont toutes d’anciennes tanneries. Il s’agit de bâtiments mitoyens étroits et hauts (4 à 5 niveaux pour deux fenêtres de larges). C’étaient de petites unités avec très peu d’employés, au milieu desquelles la grande tannerie fait figure d’exception. Reconstruite au XIXe siècle, la Grande Tannerie se voulait plus ambitieuse et plus moderne que ses voisines. De face, elle présente cinq niveaux. Le premier niveau en pierre comporte deux portes. La première, à l’extrémité gauche dessert un des paliers de la double volée d’escaliers. La seconde, à l’extrémité droite, donne directement sur trois cuves creusées dans le sol dans lesquelles macèrent les peaux. Le deuxième niveau est percé de quatre fenêtres rectangulaires ; le troisième niveau également mais il a la particularité d’être bâti en pans de bois. Enfin les deux derniers niveaux, percés de trois ouvertures chacun, sont constitués de lattes de bois verticales. Derrière ces parois, les peaux étaient séchées grâce à la circulation de l'air. Sur le côté du bâtiment on remarque des balcons de bois qui prolongent les niveaux 2, 3, 4 et 5. Ils étaient utilisés pour sécher les peaux lorsque le grenier au dernier étage était complet. Deux dessins sont disponibles pour ce bâtiment : une vue de face et une vue sur le côté. Avec sa multitude de bacs, de fosses, et son immense séchoir, la grande tannerie était destinée à transformer les peaux de bovins, plus grandes, au moment où Maringues était plutôt spécialisée dans la peau de mouton, la basane. Les tanneries ont rythmé le quotidien de Maringues durant de nombreux siècles. Au XVIIIe siècle, l’artisanat commence à décliner, notamment à cause d’une taxe imposée sur les cuirs. Mais la prospérité demeurera jusqu’en 1860 puisque la ville compte alors près de 60 tanneries. L’industrie s’éteindra tout doucement et irrémédiablement après la première Guerre Mondiale, et la dernière tannerie à avoir fermé ses portes, en 1920, est précisément celle devant laquelle vous vous trouvez. Témoignage de Gilles Recoque sur la fin du déclin des tanneries Maintenant, écoutez ce que le Pont des fainéants a à vous apprendre… Mais, au fait, pourquoi le pont des fainéants ? "

4 Rue du Pont de Morge 63350 Maringues
- Office de Tourisme Terra Volcana -
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Pont des fainéants

Retranscription de l'audioguide : " Vous les voyez par tous les temps / Les bras ballants Sucer la pipe ou le culot / Sans dire un mot ! Ou bien riant d’un air moqueur / Du travailleur Qui par ce fait est presque égal / A l’animal Tandis qu’ils sont les paresseux / Contents ! Heureux ! » Le pont traversant la Morge était la porte d’entrée sud de Maringues. Il a été reconstruit plusieurs fois et soutenait autrefois une des portes de la ville. Les Maringois l’appelaient « le pont des fainéants », parce que les ouvriers journaliers s’y trouvaient, appuyés sur la rambarde, dans l’espoir d’être appelés par un patron tanneur en manque de main-d’œuvre. Les ouvriers déjà à l’œuvre en bas, les voyants les bras ballants, les traitaient de fainéants comme le dit si bien le poème… La statue d'un tanneur, plus grand que nature, est installée sur le muret ouest du pont. Présenté de face, il est vêtu d’un habit de travail constitué d’un chapeau à larges bords, d’une chemise et d’un tablier. Légèrement penché vers l’avant, il tient de ses deux mains, un boutoir, une large lame à deux manches. Il râcle la peau de mouton placée sur un chevalet devant lui, afin de la débarrasser de sa laine. Pour en savoir un peu plus sur le métier et la vie des tanneurs, rendez-vous à la tannerie Grandval : face à la Grande Tannerie, faites un quart de tour à gauche, passez sous le pont et suivez le sentier gravillonné jusqu’au bout. Vous êtes arrivés ! "

4 Rue du Pont de Morge 63350 Maringues
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Tannerie Grandval

Retranscription de l'audioguide : " Cette petite tannerie daterait du XVIe siècle pour ses parties les plus anciennes. Elle est typique des tanneries que l’on trouvait dans le quartier : simple et fonctionnelle avec des étages dévolus à des tâches bien précises. Témoignage de Gilles Recoque sur le rôle des différents étages des tanneries Son aspect est très similaire à la vue de côté de la Grande Tannerie. Il s’agit d’un bâtiment à quatre niveaux et à quatre travées. Les trois premiers étages sont en pierre percés de portes en leur centre et parfois de fenêtres rectangulaires. Le dernier étage est entièrement en bois. Des balcons à lattes de bois soutenus par des poutres habillent toute la façade. A partir de maintenant vous allez devenir tanneur d’un jour. On commence ? Alors : Les peaux sont livrées salées à la tannerie. La peau est salée après dépeçage afin d’empêcher la putréfaction. Vous allez donc commencer par les dessaler en les faisant tremper dans la rivière plusieurs heures. Vous disposez après ça d’une peau prête à être transformée. Dans l’atelier, il va falloir commencer par la nettoyer, en retirer la chair, la graisse et les poils (ou la laine), tout ça sans l’abîmer. Comment ? En les raclant, le dos courbé, à l’aide de couteaux spéciaux, les boutoirs, des lames larges et plates à deux manches. Une fois le travail terminé, vous allez mettre les peaux à macérer dans des fosses profondes remplies d’eau et de tan – l’écorce du chêne broyée. Et ce pour plusieurs mois !!! Les peaux, ainsi tannées, deviennent imputrescibles. A la sortie des fosses, il vous faudra grimper au séchoir étendre les peaux sous les toits, un peu à la manière du linge. Une fois les peaux sèches, attention, votre travail n’est pas fini. Elles subissent ensuite différents traitements selon la qualité recherchée : au premier étage de la tannerie les étires, les lunettes à parer et autres marguerites ou demoiselles vous seront utiles pour assouplir le cuir et lui donner ses finitions… Et voilà, le cuir est prêt à être vendu ! Alors, le métier de tanneur, facile ? Pas tant que ça… Témoignage de Gilles Recoque sur la dureté du travail des tanneurs Si vous êtes curieux de découvrir l’atelier reconstitué du tanneur, au rez-de-chaussée de la tannerie Grandval, vous pouvez participer à l’une des visites guidées proposées par l’office de tourisme. Mais pour poursuivre votre parcours, revenez sur vos pas, au niveau de la Grande Tannerie et continuez tout droit en empruntant le sentier qui longe la rivière. Vous allez passer sous le couvert d’arbres à branches basses. Lorsque l’espace s’ouvre de nouveau, bifurquez à gauche pour monter un petit sentier en montée abrupte et aux marches irrégulières. Vous vous trouvez à l’aplomb de la halle au cuir, un bâtiment aux larges ouvertures en arcades. "

4 Rue du Pont de Morge 63350 Maringues
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Maison dite des sept péchés capitaux

Retranscription de l'audioguide : " Une imposante demeure à encorbellement et à pans de bois fait l’angle avec la rue de Bouillon. Belle rescapée de la fin de l’ère médiévale, quand on construisait encore en bois, cette demeure cossue était probablement la propriété d’une riche famille, appartenant à une nouvelle classe sociale de bourgeois qui se sont enrichis dans le commerce à la fin du XVe, début du XVIe siècle. La maison de plan rectangulaire présente dans son état actuel trois niveaux dont un rez-de-chaussée en pierre. Le mur est enduit en gris mais la pierre de lave est apparente à l’angle de la façade et autour des quatre fenêtres. Les deux étages en encorbellement, recouverts d'un enduit ocre, sont percés chacun de trois ouvertures. Le très bel encorbellement du premier étage est soutenu par des supports de bois reposant sur des culots de pierre. Ce sont ces culots qui font toute l'originalité de la bâtisse : ils présentent des personnifications des 7 pêchés capitaux. Sur la gauche de la maison, un premier visage à la bouche grimaçante exprime la colère. Puis un second, sous un visage voilé, évoque l'envie. Les trois modillons à l’angle de la maison incarnent, de gauche à droite : l’avarice, sous les traits d’un homme barbu serrant une cassette contre son cœur, la paresse dont le visage tourné de côté repose langoureusement sur ses deux avant-bras, la gourmandise représentée par un gros visage joufflu. A l’extrémité droite de la maison se trouvent l’orgueil, sous les traits d’un homme sérieux et la luxure, personnage dévêtu montrant son postérieur. Après avoir révisé les noms des sept pêchés capitaux, grimpez la large rue de Bouillon, autrefois bordée d’échoppes. Pour cela vous allez empruntez sept volées d’escaliers entrecoupées de paliers. En haut de l’escalier vous débouchez dans la Grande Rue. Retournez vous pour faire face à l’hôtel des ducs de Bouillon. "

2 Rue de Bouillon 63350 Maringues
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Hôtel des Ducs de Bouillon

Retranscription de l'audioguide : "Construit par la famille des la Tour d’Auvergne, cet ancien hôtel particulier fut leur propriété jusqu’en 1684. Il fut donné à la ville en 1991. Il abrite aujourd'hui la médiathèque et est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. L'édifice se présente comme un grand immeuble rectangulaire à trois étages et doté d’une tourelle d’angle à l’extrémité gauche. Les murs sont en pierre d’andésite tandis que les fenêtres sont en bois. Au rez-de-chaussée, au centre se trouve une porte en plein cintre à bossages c’est-à-dire que les pierres bordant l’ouverture sont en relief. Le mur est percé d’une baie en plein cintre à gauche de la porte et de deux baies à droite. Trois fenêtres rectangulaires entourées de moulures éclairent le premier étage. Le deuxième étage adopte la même disposition mais avec des ouvertures plus petites. Le troisième étage est percé de quatre lucarnes surmontées d’un fronton triangulaire orné de trois petites boules décoratives. Ces boulets, associés à la forme de canon des gargouilles, ne sont pas sans rappeler la charge de grand maître de l'artillerie du maréchal de Turenne, duc de Bouillon. L’angle à l’extrémité gauche de la façade est occupé par une tourelle en encorbellement. Elle démarre au premier étage et repose sur un cul de lampe. Il s’agit d’un élément en forme de cône, la pointe en bas et qui est souvent sculpté. Ici il est orné d’un visage d'ange joufflu. La tourelle est percée de deux petites fenêtres carrées aux premier et deuxième niveaux et de deux ouvertures rondes au troisième niveau. Elle est couronnée d’un dôme supportant une sphère. Vous trouverez une reproduction de la façade dans le livret d’iconographie. Les parties les plus anciennes de l’hôtel datent de la seconde moitié du XVe, début XVIe siècle. L’appareillage de pierre, les lucarnes et la tourelle sont des ajouts plus tardifs. Un dernier détail : sur les toits se trouve un belvédère qui est en fait un ancien observatoire astronomique, activité en vogue au XVIIIe siècle. Vous y accéderez sur demande en pénétrant dans la médiathèque. Face à l’hôtel des Ducs, faites demi-tour. En face de vous, se dresse la halle au blé. "

36 Grand Rue 63350 Maringues
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Halle au Blé

Retranscription de l'audioguide : " Toute de fer et de verre vêtue, cette bâtisse en pierre de Volvic, destinée à abriter le marché, fut édifiée en 1855. Elle est bordée d’un large auvent sur le côté sud du bâtiment marquant l’entrée principale. Les murs de pierre sont percés de hautes arcades en plein cintre, fermées par des grilles métalliques. Le toit et la charpente sont également en métal. Au faîte du toit, une verrière apporte de la lumière. Cette bâtisse est caractéristique des halles de cette époque et reflète les pratiques architecturales en pleine révolution industrielle. Maringues a été de tout temps une place commerçante importante, véritable carrefour d’échange en Limagne. La ville bénéficie en effet, de la proximité de l’Allier, important canal de transport des marchandises. Grâce à lui, Maringues devient même au XVIe siècle la deuxième place commerciale d’Auvergne. À l'intérieur et à l'extérieur, plusieurs dates marquent les célébrations des centenaires et bicentenaires de la Révolution française. Une peinture fortement inspirée de La Liberté guidant le peuple de Delacroix a été peinte par un artiste local, Louis Chauffour, en 1989 sous l’auvent extérieur au centre du mur. La peinture occupe un tiers du mur latéral de la halle. Au premier plan une pile de gravats et de planches de bois symbolisent les barricades mises en place lors de la Révolution française. Dans le coin inférieur droit se trouve un cadavre de soldat, coupé par la composition. On ne perçoit que son épaule et sa joue droite. Au centre du tableau se tient une femme debout en robe mais la poitrine apparente. Elle porte un bonnet phrygien, tient une baïonnette dans sa main gauche et brandit, de sa main droite, un drapeau tricolore. Elle personnifie la Liberté et fut assimilée ensuite à la Marianne. A droite de ce personnage, un jeune garçon se tient debout. Vêtu d’une chemise blanche, d’un gilet ouvert, d’un pantalon et d’un béret plat, il brandit de sa main droite un pistolet et en tient un autre dans sa main gauche. Son expression farouche évoque le personnage de Gavroche des Misérables. A gauche de La Liberté, un paysan est à moitié couché sur le ventre. Vêtu d’une chemise bleue et d’un foulard rouge sur la tête, il tend sa tête vers la Liberté et la regarde intensément. En poursuivant sur la gauche on remarque trois hommes. D’abord un bourgeois, portant chapeau haut de forme, veste en queue de pie et fusil de ses deux mains. Ensuite, un ouvrier vêtu d’une chemise blanche, tablier et béret plat. Il brandit un sabre de sa main droite et arbore un pistolet à la ceinture. Enfin le troisième personnage est agenouillé aux côtés de l’ouvrier et vêtu d’une veste rouge et d’un chapeau orné d’une cocarde tricolore. Surnommé le garçon aux pavés, il symbolise la mobilisation de la jeunesse dans les conflits et se tient prêt à attaquer. Derrière les personnages, des lignes orange et blanches rayonnent tel le soleil. Aujourd’hui, la ville a conservé sa vocation commerçante à travers son marché du lundi matin qui anime toute la ville. Les lundis matin ici, ça caquète dans tous les coins et des plumes volent de partout : la halle abrite le plus gros marché aux animaux de basse-cour de la région. Témoignage d’un camelot habitué du marché de Maringues. Afin de poursuivre la visite, placez la fresque de la halle au blé sur votre droite et rejoignez le bout du bâtiment. Faites un quart de tour à droite et avancez dans une allée pavée en longeant un parc sur votre droite et les bâtiments de la communauté de communes à gauche. Au bout de l’allée, passez un portail en fer. Le portail dans votre dos, poursuivez légèrement sur la droite dans la rue de Barny. Au bout de la rue, tournez à gauche et faites une dizaine de pas. De l’autre côté de la rue se tient l’Hôtel de ville. "

15 Grand Rue 63350 Maringues
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Hôtel de Ville

Retranscription de l'audioguide : " Après la révolution, la commune se porte acquéreur des bâtiments de l’ancien couvent d’Ursulines. Ce couvent a abrité jusqu'à une trentaine de religieuses, qui assuraient l’enseignement de plus de 300 élèves. C’était un couvent de jeunes filles construit entre 1666 et 1700 avec les pierres du château de la butte de Montgacon voisin. Et oui, en Auvergne, rien ne se perd ! Lorsque Richelieu a commandé la destruction de nombreuses places fortes auvergnates, le château des seigneurs de Montgacon n’a pas échappé à la règle et est devenu une immense carrière à ciel ouvert : des pierres taillées toutes trouvées pour la construction du couvent ! Aujourd’hui la façade du bâtiment se compose de 3 niveaux et 5 travées. Le rez-de-chaussée présente une porte centrale encadrée de chaque côté de deux fenêtres rectangulaires. La porte en bois est entourée de pierres sculptées dit à bossage c’est-à-dire en relief. Elle est également surmontée d’un fronton triangulaire. Les premier et deuxième étages sont percés de 5 fenêtres alignées, celle du deuxième étant plus petites. La porte et les pierres d’angles du bâtiment sont en pierre de lave alors que le reste de la façade est crépi en blanc. Reprenez votre marche sur le trottoir en face de l’hôtel de ville. La rue débouche sur la place de la Barrière où se trouve une fontaine à droite. Passez devant la fontaine et poursuivez tout droit dans la rue de l’église. Arrivé près du chevet de l’église, empruntez un chemin gravillonné qui contourne l’édifice par la gauche. Avancez jusqu’à atteindre la façade principale et le clocher. "

5 Place Michel de l'Hospital 63350 Maringues
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Eglise Notre Dame

Retranscription de l'audioguide : " Vous êtes là dans la partie la plus ancienne de la ville. L’église est implantée sur une butte protégée autrefois par les fortifications qui enserraient tout le centre ancien. Ici même, en 1050, Maringues voit la fondation d’un prieuré par une communauté de moines de La Chaise-Dieu. Au XIIe siècle, les moines font agrandir l’église, devenue trop petite, puisque l’édifice se partage deux fonctions : paroissiale et prieurale. Elle connaîtra par la suite d’autres agrandissements : création de voûtes gothiques dans les bas-côtés au XVe, adjonction de chapelles le long des bas-côtés nord et sud au XVIIe, et enfin l’édification du clocher actuel par Ledru en 1855 qui lui donne aujourd’hui toute sa monumentalité. Les matériaux employés sont multiples : de l’arkose pour les parties les plus anciennes et de la pierre de lave pour les parties les plus récentes. L’église se présente sous une architecture classique, elle est dotée d’une nef large encadrée de deux bas-côtés. Le chœur est en abside semi-circulaire et des chapelles circulaires s’y sont adjointes au fil du temps. La façade occidentale est occupée par un clocher monumental soutenu par des contreforts. Entièrement construit en pierres de lave, il présente trois étages. Au rez-de-chaussée, quatre marches mènent à une double porte en bois inscrite dans un arc brisé. Le premier étage est percé d’une rosace. Le second niveau présente une ouverture ronde plus petite et le troisième étage est percé de deux baies en arcs brisés contenant les abat-sons. Enfin, à la base de la flèche d'ardoise, quatre cadrans donnent l'heure aux quatre points cardinaux. De par sa hauteur, l’église domine la plaine et offre une vue imprenable sur la chaîne des puys. Afin de terminer la visite de Maringues, nous vous proposons une lecture de ce paysage. Dos à l’église, traversez le parvis jusqu’à atteindre le muret surplombant la ville. "

1 Rue de l'Église 63350 Maringues
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Lecture de paysage

Retranscription de l'audioguide : " Depuis le muret, vous surplombez toute la ville de Maringues. Au premier plan, se trouvent les toits de la ville, faits de tuile rouge. Au second plan, le paysage s’ouvre sur la campagne environnante avec des champs de culture parsemés d’arbres. Enfin la ligne d’horizon est marquée par les montagnes : à droite d’abord, la chaîne des puys dominée par le puy de Dôme et ses 1465 mètres. Sur la gauche, les sommets déchiquetés des monts Dore et, encore plus au sud, la masse des monts du Cantal. Voilà, vous savez à présent tout, ou presque, sur la cité de Maringues et ses tanneries, grâce notamment aux témoignages de Gilles Recoque, président de l’association de sauvegarde des tanneries, que nous remercions. Pour rejoindre votre point de départ, placez-vous face à l’église et contournez le bâtiment par la gauche en empruntant la rue de l’église. A la fontaine, continuez tout droit dans la Grande rue puis prenez la ruelle à droite, la bien-nommée rue de l’escalier. Elle descend directement au carrefour bordant le pont des fainéants. Ce circuit audioguidé a été conçu par l’Office de Tourisme Riom Limagne, qui est heureux de vous avoir accueilli à Maringues. L’audiodescription et les livrets d’iconographies en relief et couleurs contrastées ont été réalisés par Braille & Culture dans le cadre du projet « Massif Central au bout des doigts » avec l’aide financière de la Communauté de Communes Limagne Bord d’Allier, du FNADT, des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, des départements du Puy-de-Dôme et de l’Aveyron La bande musicale est extraite de l’album Les Jardins de Theix, musique des territoires d’Auvergne, interprétée par le groupe Bardane Trio, et de l’album Bardane, par le groupe du même nom. "

36 Boulevard Bergougnoux 63350 Maringues
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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾