Le Fleuve Meuse à Vélo

Ancien faubourg de Stenay au-delà de la Meuse, « la Ville neuve devant Stenay » ne vit le jour qu’en 1244. C’est pourtant une commune importante, avec ses 2 282 ha (dont plus de 1 800 ha de forêt !). La forêt de Dieulet est un très grand massif forestier qui valut de nombreux procès entre les communes de Laneuville, Cesse, Beaufort et Stenay à cause de l’usage commun. Ces communes en sont propriétaires depuis le 19ème siècle. Le Dieulet constitue une extraordinaire réserve d’eau douce, avec de nombreuses sources, le ruisseau du Juvenu et surtout la Lieuse, qui se jette dans la Meuse. L’altitude de la commune va de 162 m (cours de la Meuse) à 246 m (dans la forêt de Dieulet).

La Wiseppe est un petit cours d’eau qui descend des hauteurs de Beaufort et rassemble dans son lit de nombreux ruisselets qui proviennent eux aussi de la forêt de Belval, du Dieulet et du bois de la Haie. Elle entre sur le territoire de la commune en amont de la ferme de Boulain et, d’abord très tortueuse, sert de limite sud au canton de Stenay, vers Montigny. Après son passage dans le village, où son cours a été redressé, elle aurait pu se jeter dans la Meuse, à six cents mètres de là, en empruntant le lit d’une noue. Et pourtant, elle se dirige plein nord, parallèlement au lit du fleuve, qu’elle ne rejoint qu’au nord-ouest de Stenay, en aval du barrage, après s’être liée à la Lieuse. Le territoire de la commune touche à la Meuse sur quelques mètres seulement. Petit territoire (548 ha), peu élevé (entre 166 et 208 m), la commune de Wiseppe a conservé peu d’éléments historiques visibles. On connaît bien un lieu-dit La Borde (mais est-ce une trace d’ancienne léproserie ?). Par contre, la belle ferme de Boulain, sur la Wiseppe, aujourd’hui abandonnée, fut jadis fortifiée. A la fin du 19ème siècle et au début du siècle suivant, ses propriétaires trustaient tous les prix aux concours agricoles de la région. Dans la vaste prairie fut construit à partir de 1935 un terrain d’aviation militaire. Les aviateurs, qui avaient trouvé logement chez l’habitant, reçurent la visite du généralissime Gamelin à l’automne 1939. Malheureusement, le terrain était détrempé par les fortes pluies, et les hommes et le matériel furent vite enlisés et la base rendue inutilisable. Le terrain fut bombardé par les Allemands à partir du 10 mai 1940 et évacué après le 14 mai. Il fut ensuite remis en culture par les Allemands. Dans le village, le nouveau monument aux morts est dû à Claude Becq, artiste meusien né à Charny. Il représente des flammes renaissant de leurs cendres et s’élevant vers le ciel. Émergeant de ces cendres, on reconnaît des drapeaux soutenus par des ailes.

Villefranche est une place forte créée en 1545 par François 1er. La forteresse est démantelée en 1634.

Le Val Dunois, Station Verte, dispose : - d'un patrimoine exceptionnel (ancienne citadelle et église de Dun-Haut, église de Mont-devant-Sassey) et de sites de visite (Galerie Ipoustéguy, Maison du Miel et des Abeilles, Maison de l'Histoire) - d'activités de loisirs pour toute la famille (base de loisirs du Lac Vert Plage, parc de loisirs verts Forêt'Vasion, location et balades en bateau, pêche, randonnée) - de produits du terroir (élevage d'escargots La Coquille Sivrotine, Confrérie de la Toque Noire du Nord Meusien) - d'un environnement protégé (site Natura 2000 de la vallée de la Meuse).

Le Centre Culturel Ipoustéguy, lieu polyvalent dédié à l’expression culturelle sous toutes ses formes, accueille depuis 2001 la plus importante collection au monde d’œuvres (bronzes, marbres, aquarelles, fusains) de Jean Robert Ipoustéguy, sculpteur et peintre de renommée internationale né à Dun-sur-Meuse en 1920. Insatiable travailleur, il a réalisé 600 sculptures, des centaines d’aquarelles, de dessins et de peintures. Ses œuvres sont visibles à travers le monde, dans les plus grandes collections publiques et capitales artistiques : Tokyo, Washington, Paris, Berlin, Londres... Des expositions temporaires d’artistes régionaux et nationaux sont également proposées : peintures, sculptures, photographies, dessins, céramiques… Le 1er week-end du mois d’octobre, le Festival Ipoustéguy fait «dialoguer les Arts» avec la mise en place de nombreuses animations tous publics : concerts, spectacles de danse, théâtre, expositions, visites guidées, conférences...

Trois chambres d'hôtes tout confort et raffinées aménagées avec soin dans une maison bioclimatique construite avec des matériaux nobles respectueux de l'environnement, badigeon à la chaux, chauffe-eau solaire, capteurs photovoltaïques, produits bio... Situées dans l'enceinte de l'ancienne cité médiévale de Dun le Chastel, au pied de l'église ogivale du 14ème siècle Notre-Dame de Bonne Garde, avec vue magnifique sur la vallée de la Meuse et les villages environnants. Cadre calme et verdoyant. Entrée privée, hall salon d'accueil, jardin attenant avec chaises longues, mobilier de jardin et barbecue. Parking privatif. Matériel bébé (tapis à langer, baignoire bébé, lit parapluie). Tél. : 03 29 83 93 30 Etablissement Accueil Vélo.

Cet hôtel récent de type motel, vous propose des chambres modernes et spacieuses, avec salle de bain, Wifi, écran plat, TNT, etc... Pour un séjour en famille, nous vous recommandons leurs chambres communicantes comprenant 2 lits de 2 personnes et tout le matériel pour accueillir votre bébé, avec un accès direct vers l'extérieur en rez-de-chaussée. Vous pourrez profiter à quelques pas de l'hôtel de nombreuses activités de loisirs à partager en famille : - baignade et jeux au Lac vert, - promenade au bord du fleuve Meuse, - visite du centre culturel Ipousteguy - accrobranche à Sivry-sur-Meuse, - vélo-rail à Forges-sur-Meuse, - Musée de la Bière à Stenay, - citadelle de Montmédy - ... Location de vélo à l'hôtel 1 €/heure ou à la journée 6 €. Les animaux de compagnie sont acceptés. Tél. : 03 29 83 80 85 Hôtel labellisé Accueil Vélo.

Les très longues buttes de terre qui masquent l’entrée du village sont les vestiges de la ligne de chemin de fer stratégique. Cette ligne alimentait la ligne Maginot. On trouve à Cléry-le-Petit l’une des plus importantes unités industrielles de la région : la fromagerie Bel.

Hébergement Cyclo : Camping les Terrasses Tél. : 03 29 80 90 38

Envie de pédaler autrement ? Meuse Vélo Rail Tél. : 06 45 02 67 44 Hébergement labellisé Cyclo à Consenvoye : les chambres d’hôtes de Consenvoye Tél. : 03 29 85 87 54

Venez séjourner au calme dans l’une des 3 chambres d’hôtes d’une maison bourgeoise au plus proche de la nature : - Au rez-de-chaussée : une chambre 2-3 personnes avec salle d'eau et WC communiquant privés. - A l'étage : une chambre 2-3 personnes avec salle d'eau et WC privatifs et une chambre 2 personnes avec salle d'eau et WC. TV, terrasse, salon de jardin et cuisine d'été à la disposition des hôtes. Tél. : 03 29 85 87 54 Etablissement Accueil Vélo.

Lors de la bataille de Verdun en 1916, le site du Mort-Homme fut une véritable «bataille dans la bataille». Le contrôle de cette butte permettait de dominer le théâtre des opérations. Après la prise du fort de Douaumont le 25 février 1916, la progression allemande se voit très fortement ralentie par l’armée française. L’armée allemande décide d’attaquer par la rive gauche de la Meuse. La bataille va durer 10 jours, du 6 au 16 mars 1916. Au terme des combats, le secteur est devenu un désert, la butte avoisinante a été tellement pilonnée par les obus que la côte a perdu 12 mètres d’altitude ! C’est sur de tels sites que s’est forgée la triade infernale de la vie du poilu à Verdun : le fer, le feu et la boue.

Cumières est «Mort pour la France», ce village ne sera pas reconstruit. Il prend le nom de Cumières le Mort Homme par décret du 24 février 1922. Il est cité à l’ordre de l’armée et décoré de la croix de guerre.

Thierville s'est construit sur la rive gauche du fleuve Meuse, vraisemblablement à l'époque mérovingienne ou peut-être un peu avant puisque quelques pièces de monnaie gallo-romaine ont été trouvées dans le sol de la commune. L'histoire de la ville à l'année 1126, époque à laquelle le premier écrit relate un différend à propos d'un moulin établis sur le ruisseau Scance. L'année suivante, on trouve la trace d'une route "venant de Terivilla", puis, plus tard, le nom se transforme en "Tercia Villa". C'est à partir des années 1850 que Thierville trouve son essor, passant d'environ 500 habitants à plus de 2 800 en l'espace de 50 ans. A cette époque, la commune compte brasserie, bonneterie, tuilerie, fromagerie, fabrique de chaises, usine d'engrais, vignerons et plusieurs exploitations agricoles. Les premiers militaires arrivent en 1873, logés dans des baraquements en bois, alors que le Champ de Mars abrite une boucherie de l'armée. L'actuel Quartier Maginot sort de terre en 1908 ; suivi, dés 1914, des Quartiers Niel, Thouvenel, Holbeck et Gribeauval. Thierville est alors l'une des plus grosses garnisons de France

On trouve à Dugny-sur-Meuse l’une des plus belles églises fortifiées du secteur. Elle est dotée aux 15ème et 16ème siècle d’un double système de défense, avec son hourd et ses fenêtres de tir qui surmontent la tour carrée du clocher.

Comme le fer, la fonte et l’acier, la chaux fut un instrument de performance de la sidérurgie lorraine. Fondés en 1927, les fours à chaux de Dugny ont connu de nombreuses transformations et adaptations aux conséquences sociales importantes.

Joli petit château du 18ème siècle aux portes de Verdun. Accueil personnalisé. Table de qualité, parking intérieur couvert, parc ombragé avec piscine d'été privée couverte et sécurisée, banc balnéo. Garage fermé pour les cycles. Tél. : 03 29 85 70 21

Fort de type Séré de Rivières, construit en 1878, entièrement maçonné et non bétonné, résista victorieusement en septembre 1914 aux bombardements massifs et aux assauts répétés de l’armée allemande, sauvant Verdun de l’encerclement et protégeant ainsi les arrières du flanc Est des troupes françaises qui participaient à la bataille de la Marne. Le fort de Troyon est maintenant entretenu par une poignée de bénévoles de l’association « Ceux de Troyon », association de sauvegarde du patrimoine historique, afin que les générations futures n’oublient pas le sacrifice de leurs anciens.

Les dames de Meuse dominent la ville de Saint-Mihiel, formées de sept énormes blocs de roche calcaire hauts de 20 mètres. Sur cette falaise a été équipé un grand nombre de très beaux itinéraires qui vous permettront de pratiquer l'escalade. Ce site est classé ‘site sportif ‘ et on peut y accéder librement.

L'Office de Tourisme Cœur de Lorraine vous propose de nombreuses brochures, des idées d'activités, des visites guidées et une aide à la recherche de locations meublées ou gîtes. L'office de tourisme abrite le Musée d'Art Sacré et la Bibliothèque Bénédictine de Saint-Mihiel dans le cadre prestigieux de l'ancienne abbaye bénédictine.

Cette église aux vitraux très colorés renferme une œuvre majeure de Ligier Richier, le Sépulcre. Récemment restaurée, la mise au tombeau est à juste titre reconnue comme un sommet de la sculpture lorraine du 16ème siècle. Cet ensemble de 13 personnages, légèrement plus grands que nature, en pierre calcaire de Meuse au grain très fin, est la dernière réalisation connue du sculpteur en France. Visite guidée pour les groupes et sur réservation.

Les traces de combats qui s'y sont livrés y sont très présentes, plusieurs monuments commémoratifs ont été élevés sur ce site. Site en accès libre.

Bienvenue aux amoureux de la nature dans une maison de charme entourée d’un parc clos avec étang privé et située dans un village fleuri aux multiples lavoirs. La maison de l'étang vous propose 2 chambres d'hôtes. Vous pourrez vous relaxez au bord de l’étang de la propriété. Le petit déjeuner peut être pris dans la salle commune ou au salon de jardin. Tél. : 03 29 90 75 66

Situé à 5 km de Commercy, ce très beau gîte de groupe, à la décoration contemporaine, vous accueille en chambre individuelle pour 2 personnes (lit double ou twin) avec salle d’eau et wc privés. Certaines chambres disposent d’une kitchenette. Une belle salle de séjour, avec cuisine équipée est à votre disposition ainsi qu’une belle terrasse. 3 chambres sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Sauna à disposition. www.gitedemaillemont.fr

Inauguré en 1997, le musée est installé dans l'ancien complexe des bains-douches municipaux, bâtiment de style Art Déco largement inspiré du Pavillon Royal construit dans le parc du château de Commercy entre 1747 et 1754 par l'architecte Emmanuel Heré. Il présente l'une des plus importantes collections publiques de France d'ivoires du 17ème au 20ème siècle, ainsi qu'un bel ensemble de faïences et de porcelaines représentatives de la production des grands centres européens et chinois du 17ème au 20ème siècle. La présentation des collections est complétée par des vitrines consacrées à l'histoire et au travail de l'ivoire et de la céramique.

Le château Stanislas renferme l'Office de Tourisme ainsi que l'Hôtel de Ville. La date de construction de ce château féodal est incertaine. Charles Quint prit la ville en 1544 et la fit détruire en grande partie. Le château perd alors sa fonction stratégique pour devenir résidentiel. Le Cardinal de Retz hérite de Commercy en 1640 et s'y installe à partir de 1662. Il fut le dernier et le plus célèbre des damoiseaux de Commercy : il y écrivit ses mémoires. Le Prince de Vaudémont fit reconstruire le château actuel en 1707. Duc de Lorraine à partir de 1737, Stanislas Leszcynski, beau-père de Louis XV, fait son entrée à Commercy en 1744.

La ville est célèbre pour ses carrières de pierre de taille et la qualité de sa pierre. Les carrières de pierre de taille d'Euville ont fourni les matériaux nécessaires à la construction du Grand Opéra de Paris ou encore du socle de la statue de la Liberté à New-York.

Charmant village de 1700 habitants au Sud-Est du département de la Meuse, Void-Vacon vous accueille dans un cadre agréable, entre eau et forêts. Ancienne cité gallo-romaine implantée depuis 2000 ans au carrefour de grands axes et chef-lieu de canton du petit pays appelé la Voide, le bourg a longtemps appartenu aux chanoines de la cathédrale de Toul. Patrie de Nicolas Joseph Cugnot, inventeur de la première voiture à vapeur, le fardier, et bourg typiquement lorrain avec ses caractéristiques de "village rue", Void-Vacon est devenu au fil des ans une petite ville dynamique avec une population jeune, en constante augmentation compte tenu de la proximité du bassin de Nancy, et un tissu associatif particulièrement riche. Une escale gastronomique s'impose à la boutique Clair de Lorraine, entreprise emblématique de la gastronomie locale établie dans l'enceinte de l'ancien château féodal et un gîte de charme vous y accueille.

Le 13 Mai 1428, Jeanne d’Arc franchit pour la première fois, la Porte du château, afin de demander une escorte pour rejoindre Chinon. Baudricourt ne cédera qu’à sa troisième requête. Et le 23 février 1429, elle pourra enfin partir. Les habitants lui ont fait forger une épée que lui remettra Baudricourt avec une lettre d’accréditation à remettre au Dauphin à son arrivée. Dans la chapelle castrale (03 29 89 51 82), vous verrez la crypte d’origine et sa statue du 14ème de Notre Dame des Voûtes devant laquelle Jeanne se recueillait. Au dessus la chapelle fut reconstruite entre 1923 et 1929. Devant l’Office du Tourisme on trouve une statue équestre de Jeanne d’Arc. Erigée à Alger en 1951, elle sera ramenée en France et confiée à la ville. Voir aussi le Musée Jeanne d’Arc (03 29 89 51 63), celui-ci est consacré à l’imagerie de la Sainte.

C'est depuis ces lieux historiques qui surplombent la ville, que Jeanne d'Arc partit accomplir sa mission en franchissant la porte de France le 23 février 1429. La chapelle abrite dans sa crypte la statue de Notre Dame des Voûtes devant laquelle Jehanne aimait à se recueillir.

La Porte de France faisait à la fois office de porte du château et de porte de la ville. Édifiée initialement au 13ème siècle, elle a été empruntée par Jeanne d'Arc et son escorte le 23 février 1429, quittant sans retour sa Lorraine natale (chaque année a lieu à cette date une fête médiévale en son honneur). Les vestiges actuels datent d’une restauration réalisée en 1733 sur les restes de la muraille primitive.

Situé au sud-est du département de la Meuse, limitrophe au sud des Vosges, le pays de Vaucouleurs vous accueille et vous invite à découvrir une terre chargée d'histoire et d'émotion. A ne pas rater, le Musée Jeanne d'Arc. Visite guidée du musée, des sites Jeanne d'Arc (lieux historiques) et projection du spectacle Jehanne d'Arc, l'exceptionnelle destinée dans la crypte sur demande toute l'année.

Cette chapelle romane, bâtie au 12ème siècle ou au début du 13ème siècle, appartenait jadis à une église plus importante et correspondrait ainsi au chœur. Élevée en rase campagne, à quelques centaines de mètres du village de Sepvigny, cette chapelle, de modestes dimensions, est encore entourée de son cimetière garni des tombes des défunts ! Une partie de l'église s'étant effondrée, on fit boucher l'arc triomphal en 1757. L'intérieur mérite toute notre attention en raison des remarquables fresques des 15ème et 16ème siècles. Cette chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 novembre 1910. Elle renferme une fresque dite «des trois morts et des trois vifs».

"Saviniacum" en 1050 évoque le nom latin Savinius. Sepvigny est sans doute déjà mentionné en 627, lors d'une donation de biens donnés à Champougny par le roi Dagobert à l'évêque de Toul.

Ce village disputé par le roi de France, l’évêque de Toul et le duc de Lorraine, Champougny a subi les fléaux des guerres et les épidémies. En témoigne l'église fortifiée datant du 12ème siècle. A voir aussi le pont sur la Meuse. Celui-ci date de 1944. Initialement lancé pour franchir la Meuse entre Chalaines et Vaucouleurs, celui-ci a été déplacé ici pour remplacer le vieux pont détruit en 1940. Juste à côté, situé sur la rive gauche de la Meuse, vous pourrez voir le lavoir, il est équipé de trois plates-formes mobiles. Un système de crémaillères et de manivelles permettait d’ajuster le plan de travail au niveau de la Meuse, lequel fluctuait souvent.

Cette côte en forme d'arc-de-cercle surplombe et donne son nom au village de Pagny-la-Blanche-Côte. Les éboulis de couleur blanche présents sur celle-ci sont dûs au sol calcaire de la région. Cette formation géologique est un éboulis mobile périglaciaire : l'érosion continue du pied de la côte par la rivière de Chêtre, affluent de la Meuse, entraînant des éboulis, empêchait autrefois la végétation de se fixer sur la pente. Cette érosion a cessé depuis qu'une route a été construite entre la côte et la rivière. La pente est donc progressivement colonisée par des végétaux. On trouve dans ces éboulis une fleur particulière : Iberis violletti, l’Ibéris de Viollet. Celle-ci est endémique, on ne la trouve donc nulle part ailleurs.

Modeste village meusien, Brixey-aux-Chanoines n'en possède pas moins une histoire intéressante liée notamment à sa collégiale, créé en 1260, par l’évêque de Toul, Gilles de Sorcy, au pied du château (il reste les bases d'une tour et quelques pans de courtines) qui dominait la vallée de la Meuse. Le village, dénommé "Briccius" en latin médiéval, a pris le nom de Brixey en 1670. Avant 1790, Brixey faisait partie du Toulois et était rattaché au diocèse de Toul. On trouva ici de nombreux vestiges gallo-romains. Dominé par les Leuques à l'époque celte. Fief de l'évêque de Toul tenu au 14ème siècle par les Bourlémont. Un château a été construit au 11ème siècle par les évêques de Toul, dont l'un d'entre eux, Gilles de Sorcy, fonda un chapitre de treize chanoines.

Restauration dans la commune

Le lieu était habité à l'époque celte comme le montrent certaines murailles et tumuli antiques. Au 15ème siècle, du vivant de Jeanne d'Arc, la paroisse était divisée en deux parties : l'une dépendait du comté de Champagne française, l'autre du Barrois mouvant. La jeune Jeanne d'Arc aimait se rendre en la chapelle de Bermont, près de Greux, pour prier, comme à l'église de Domrémy où elle avait reçu le baptême. Ses voix, qui l'initièrent à sa mission et l'accompagnèrent dans son action – les saintes Catherine d'Alexandrie, Marguerite d'Antioche et saint Michel Archange – étaient pour elle des figures familières du voisinage, voire familiales, ce qui contribua à ouvrir la psychologie de la jeune adolescente à la vocation hors norme qui fut la sienne. Domrémy – ou du moins la partie dans laquelle se trouvait la maison de Jeanne d'Arc, à savoir la partie nord du village – fut exempté d'impôts par Charles VII après son couronnement lors de l'anoblissement de Jeanne d'Arc. En 1571, le village de Domrémy fut officiellement rattaché à la Lorraine et perdit le privilège (le duché de Lorraine relevait du Saint-Empire romain germanique et fut rattaché au royaume de France près de deux siècles plus tard sous Louis XV). En revanche, le village de Greux demeura territoire français et conserva le privilège jusqu'en 1766. La paroisse de Domrémy devint en 1578 Domrémy-la-Pucelle. Elle passa au statut de commune à la Révolution française.